Des travailleurs dévoués des bureaux de la Société canadienne de l’ouïe de partout en Ontario sont en grève depuis le 6 mars.

En signant la lettre ci-dessous, vous pouvez dire à la présidente-directrice générale, Julia Dumanian, et au conseil d’administration de la Société canadienne de l’ouïe que les travailleurs de la SCO offrent des services essentiels aux personnes sourdes, sourdes oralistes, devenues sourdes et malentendantes de l’Ontario en faisant un travail exigeant émotionnellement et physiquement. Ils méritent l’équité et le respect.

Lettre :

Mme Julia Dumanian et M. Timothy Andradé,

Je vous écris pour vous manifester mon soutien à l’égard des travailleurs en grève dans les bureaux de la Société canadienne de l’ouïe (SCO) partout en Ontario et ma stupéfaction à l’égard des actions de la direction de la SCO.

Ces travailleurs dévoués offrent des services essentiels à 36 000 personnes sourdes, sourdes oralistes, devenues sourdes et malentendantes en Ontario. Bon nombre de ces travailleurs comptent eux-mêmes sur les services de la SCO. Ils offrent ces services en faisant un travail qui est exigeant émotionnellement et physiquement.

Ces travailleurs sont sans contrat de travail depuis quatre ans. À un moment où les deux parties devraient travailler ensemble pour mettre les quatre dernières années derrière elles, la SCO tente d’imposer des diminutions importantes aux prestations de maladie des employés. Les prestations de maladie des employés ont été négociées par une main-d’œuvre principalement féminine, dont bon nombre proviennent de la communauté sourde, sourde oraliste, devenue sourde et malentendante. Les protections en matière de santé sont importantes et nécessaires pour permettre à ces travailleurs de continuer à offrir les services sur lesquels les gens comptent.

Après quatre ans sans contrat de travail, les travailleurs de la Société canadienne de l’ouïe méritent mieux. Le syndicat a tenté de trouver des solutions qui fonctionnent pour ses membres et la SCO, mais ces propositions ont été rejetées ou ignorées.

Je demande à la présidente-directrice générale Julia Dumanian et au conseil d’administration de la Société canadienne de l’ouïe de retourner à la table et de travailler avec la section locale 2073 du SCFP pour conclure une entente qui fonctionne pour tout le monde. La communauté sourde, sourde oraliste, devenue sourde et malentendante de l’Ontario appuie les personnes qui lui offrent les services sur lesquels elle compte. Si vous avez cette communauté à cœur, vous retournerez à la table et vous négocierez une entente équitable.

Je vous prie d’accepter l’expression de mes sentiments distingués.

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