OTTAWA – Dans le cadre d’une assemblée spéciale des membres qui a eu lieu aujourd’hui, le personnel enseignant contractuel de l’Université Carleton a voté majoritairement contre la dernière offre de l’Université et réitéré son soutien en faveur d’une grève si l’Université Carleton ne traite pas ses préoccupations sérieusement.
Les plus de 3 000 membres de la section locale 4600 du SCFP incluent des assistants d’enseignement et chargés de cours du premier cycle et des cycles supérieurs. La section locale a affirmé que les membres débrayeront lundi si aucune entente n’est conclue d’ici la fin du weekend.
« Nous voulions informer les membres des derniers développements et les consulter, et ils ont été sans équivoque. La plus récente offre de l’employeur ne suit même pas le rythme de l’inflation. Elle ne traite pas de la charge de travail ni de la qualité de l’enseignement. Nos membres ont parlé. L’Université Carleton doit agir dès maintenant afin d’éviter une grève », de dire Noreen Cauley-Le Fevre, présidente de la section locale 4600 du SCFP.
La section locale a déjà un mandat de grève fort de ses membres. Après qu’on leur ait présenté l’information concernant l’état actuel des négociations, les membres ont dit à l’équipe de négociation du syndicat que l’offre de l’employeur ne répond tout simplement pas à leurs besoins. Les membres de l’unité 1, qui sont des assistants d’enseignement, des assistants de recherche et des assistants de services, ont voté à 93 % en faveur d’une grève si l’Université ne bonifie pas son offre. Les membres de l’unité 2, qui sont des chargés de cours, ont voté à 88 % en faveur de moyens de pression.
« Personne ne veut faire la grève. Nous voulons continuer de travailler. Mais nous en avons assez d’être régentés et pris pour acquis par la direction, d’affirmer Mme Cauley-Le Fevre. L’Université Carleton se vante d’être une institution progressiste, mais elle a également montré qu’elle est heureuse d’économiser de l’argent même si cela signifie que nos membres doivent avoir recours aux banques alimentaires. »
Les membres de la section locale 4600 du SCFP souhaitent obtenir des salaires qui aideront à rattraper le plus de 10 % qu’ils ont perdu en raison de l’inflation au cours des dix dernières années et qui feront en sorte que les chargés de cours s’approcheront de ce que leurs homologues gagnent à l’Université d’Ottawa. Les membres exhortent également l’Université pour qu’elle introduise des ratios étudiants-assistants d’enseignement qui leur permettront de planifier les cours adéquatement et qui amélioreront la qualité de l’enseignement pour les étudiants.
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