TORONTO (ONTARIO) – Les membres du SCFP se joindront à d’autres défenseurs et alliés des enfants de la province lors du rassemblement « Pas de coupes dans l’éducation – Unis, nous résistons », qui se déroulera de 17 h à 20 h, le 27 février, au Centre des congrès de Toronto à Etobicoke.
Syndicalistes, parents et élèves, entre autres, manifesteront au 650 du chemin Dixon, devant le Centre des congrès qui accueille le Souper des élus de Toronto du caucus du Parti conservateur ontarien.
Cet événement à 1 250 $ le billet sert d’activité de financement pour le parti. Son chef Doug Ford est le conférencier principal de la soirée.
« Tout ce que nous avons vu du gouvernement Ford jusqu’à présent nous laisse croire que le système d’éducation publique ontarien est en danger », affirme Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), qui représente 55 000 travailleurs scolaires à travers la province.
« Ce gouvernement menace l’avenir de nos enfants et de notre province, prévient-elle. Nous sommes ici pour rappeler aux conservateurs de Ford que les travailleurs scolaires SCFP seront toujours en faveur d’une éducation publique de grande qualité. »
Les écoles ontariennes sont sous-financées depuis des années. Pourtant, en campagne électorale, le gouvernement Ford a promis une réduction généralisée de quatre pour cent, ce qui amputerait le système éducatif de plus d’un milliard de dollars. Le gouvernement Ford a déjà réduit de 100 millions de dollars l’enveloppe consacrée à la réfection des écoles. Il a aussi suspendu le versement aux conseils scolaires des subventions pour la participation et l’engagement des parents, et retranché 25 millions de dollars au financement des programmes destinés aux jeunes.
« Le symbolisme de cette soirée est on ne peut plus clair », souligne le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. « À l’extérieur, des militants défendront le droit des enfants ontariens à une éducation publique de grande qualité. À l’intérieur, Doug Ford qui se vantera, devant ses acolytes qui achètent son influence, de faire payer ses coupes dans les services publics par les citoyens les plus vulnérables. »
« Mais le premier ministre devrait savoir que ce scénario n’a rien de nouveau pour les membres du SCFP-Ontario et que rien ne nous empêchera d’agir pour défendre les droits des parents, des élèves et des communautés », conclut M. Hahn.
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