TORONTO (ONTARIO) – Des milliers de membres du SCFP d’un océan à l’autre ont voté en faveur du renforcement de leur pouvoir de négociation en changeant l’indemnité de grève du SCFP afin qu’elle soit versée dès la première journée d’une grève ou d’un lock-out.
« Ce changement historique va de pair avec la décision claire de nos membres d’avertir leurs employeurs : au SCFP, nous n’accepterons aucune concession », de dire Fred Hahn, président du SCFP-Ontario et vice-président général du Conseil exécutif national. « Après des années de compressions, de charges de travail accrues, de salaires stagnants et de coupures dans les services, nos membres, et les personnes qu’ils desservent, méritent mieux. C’est pourquoi la seule chose qui intéresse les membres du SCFP c’est de faire progresser la négociation, en faisant des gains pour notre avenir collectif. Renforcer nos dispositions relatives à l’indemnité de grève montre que nous sommes sérieux. »
Les travailleurs de l’Ontario sont attaqués depuis des décennies. Le SCFP a mis en œuvre sa nouvelle politique Négocier vers l’avant plus tôt cette année. La décision du Congrès de mettre en place le versement de l’indemnité de grève dès la première journée d’une grève ou d’un lock-out n’est qu’un outil pour soutenir la nouvelle politique qui a été élaborée afin de donner aux sections locales ce dont elles ont besoin pour obtenir gain de cause à la table de négociation.
« Les travailleurs de l’Ontario acceptent moins, tandis que ceux qui se trouvent en haut de l’échelle se remplissent les poches », de dire Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario et vice-présidente régionale du Conseil exécutif national. « Nos membres ont mis leur pied à terre en affirmant assez c’est assez. Ils envoient un message clair. Si vous vous attaquez à nous, nous serons prêts et nous allons riposter. »
Avec plus de 1 000 conventions collectives en Ontario, le SCFP est en négociation chaque jour. Les grèves sont incroyablement rares, mais, au cours de la dernière année, le syndicat a eu plus de grèves et de lock-out qu’à n’importe quel autre moment de son histoire.
« Aucun travailleur ne souhaite devoir faire la grève, mais c’est l’outil ultime dont disposent les travailleurs syndiqués pour défendre ce que les générations précédentes ont construit et pour améliorer les choses pour les générations futures, d’affirmer Fred Hahn. Mais si une grève devient nécessaire – je suis très fier que notre syndicat ait été clair en affirmant que nos membres n’ont plus à attendre pour une indemnité de grève. Les travailleurs recevront le soutien dont ils ont besoin immédiatement afin de lutter et de gagner. »
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Sarah Jordison, Service des communications du SCFP, au 416-578-5638
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