HAMILTON – Lorsque les femmes, les enfants et les familles de Hamilton sont confrontés à la violence, à la faim ou au sans-abrisme et qu’ils ont un besoin urgent d’aide, ils se tournent vers les travailleurs du Good Shepherd. Aujourd’hui, ces mêmes travailleurs appellent à l’aide face à des salaires qui les ont poussés à faire appel aux banques alimentaires tout en prenant un deuxième ou un troisième emploi pour payer les dépenses de base telles que le loyer et les charges.
Environ 150 membres de la section locale 5167 du Syndicat canadien de la fonction publique travaillent au Centre familial Good Shepherd, à Reaching Home et à Women’s Services. Ils gèrent des programmes résidentiels et offrent des conseils en matière de violence basée sur le genre, un soutien juridique et une aide au logement aux femmes qui cherchent à se protéger des abus ; ils fournissent des logements supervisés aux personnes souffrant de handicaps mentaux ou physiques ; et ils veillent à ce que les familles pauvres et sans-abri disposent de la nourriture et des services dont elles ont besoin pour survivre.
Ils travaillent avec les personnes les plus vulnérables de la ville, mais ils ont été fragilisés par des années de stagnation des salaires et ont maintenant voté à l’unanimité en faveur de la grève.
Ces dernières années, Good Shepherd Hamilton a été confronté à une crise du personnel, avec un moral en berne, un épuisement professionnel croissant et un taux de rotation élevé. Malgré ces difficultés, la direction tente de priver les travailleurs de déjeuners payés et a refusé la proposition des travailleurs de rémunérer équitablement les heures supplémentaires.
« Rien ne justifie que ces travailleurs soient contraints de recourir aux banques alimentaires ou d’occuper un deuxième ou un troisième emploi pour pouvoir vivre dans notre ville. Hamilton compte sur ces travailleurs et cet employeur doit prendre ses responsabilités et les traiter avec respect », a déclaré Jason Lucas, président du SCFP 5167, qui représente plus de 4 000 travailleurs dans la ville. « Ces travailleurs passent leurs journées à prendre soin des autres. Je suis fier qu’ils défendent ce dont ils ont besoin par ce vote. Chaque membre du SCFP 5167 est à leurs côtés dans leur lutte pour l’équité et la justice ».
Les deux équipes de négociation retourneront à la table le 10 juillet. Les membres du SCFP 5167 gardent l’espoir de parvenir à un accord équitable.
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