Le SCFP-Ontario se joint au SCFP national et à la communauté internationale pour condamner le coup d’État en Bolivie. L’intervention militaire contre Evo Morales, le bafouage des droits démocratiques en Bolivie et la répression des manifestants, dont des Autochtones, des pauvres et des militants syndicaux du pays, ne sont qu’un coup militaire, ce qui est une violation des conventions et des droits de la personne reconnus internationalement.
Les mouvements syndicaux internationaux, dont les fédérations syndicales des Amériques et la Confédération syndicale internationale (CSI), ont condamné le coup d’État et demandent le rétablissement des droits démocratiques en Bolivie et à la communauté internationale de soutenir et de superviser des élections pacifiques dans le pays, ce qui comprendrait également le retour sans danger d’Evo Morales du Mexique.
Le SCFP-Ontario dénonce le soutien de ce coup d’État par le gouvernement canadien et lui demande de respecter la souveraineté du peuple bolivien de déterminer son propre avenir politique, sans ingérence militaire ou étrangère. La règle du deux poids deux mesures du gouvernement libéral quant aux droits de la personne et au respect des libertés et à l’autodétermination des gens dans d’autres parties du monde est déplorable et doit cesser. Le mouvement syndical canadien a une obligation de lutte contre la politique étrangère du gouvernement canadien qui est principalement influencée par les politiques étrangères de l’administration américaine et d’autres gouvernements de droite et multinationales à but lucratif et conforme à ces politiques étrangères.
Nous faisons écho aux graves préoccupations du SCFP national au sujet de la situation actuelle en Bolivie et nous offrons notre solidarité et notre soutien à la classe ouvrière et aux communautés autochtones en Bolivie qui seront le plus touchées par l’instabilité sociale et économique générée par cette attaque contre leurs droits démocratiques.