TORONTO (ONTARIO) – Des congédiements d’employés de longue date sans motif valable. Des violations des normes d’emploi fondamentales par l’utilisation de tactiques agressives visant à forcer le personnel à signer des ententes pour faire des heures supplémentaires et travailler de huit à dix jours de suite. Un comportement choquant associé à des employeurs ayant des réputations entachées. Mais cela se produit au prestigieux Hôpital St. Michael’s (St. Mike’s) de Toronto qui fusionne maintenant avec deux autres hôpitaux catholiques municipaux (St. Joseph’s et Providence). Des milliers d’employés des trois hôpitaux sont affectés par la restructuration.
Des requêtes ont été faites à la Commission des relations de travail de l’Ontario (CRTO) qui, en bout de ligne, reconfigurera les unités de négociation. De plus, les employés non syndiqués des hôpitaux pourront décider s’ils souhaitent ou non se joindre à un syndicat. Cela comprend 700 membres du personnel de bureau à St. Mike’s.
« Nous demandons à St. Mike’s de prendre du recul et de laisser ce processus suivre son cours. La vague d’intimidation des employés qui crée un environnement de travail hostile à une période de grande incertitude pour le personnel de l’hôpital doit cesser », de dire Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO), la division du secteur hospitalier du SCFP-Ontario.
La semaine dernière, après ce qui est décrit comme des « réunions à auditoire contraint », l’hôpital a congédié plusieurs employés non syndiqués au service administratif – qui, en tant que groupe, a manifesté un intérêt à se joindre à un syndicat. Les membres du personnel ont également subi des pressions pour signer des ententes en vertu desquelles ils consentaient à faire des heures de travail plus longues que la norme en vertu des normes d’emploi de l’Ontario. Les membres du personnel affectés ont décrit ces actions au SCFP comme étant de l’« intimidation flagrante » de la part de l’hôpital.
Debbie Red-Marsden, une employée de bureau depuis 15 ans et dont le dossier professionnel est sans tache, fait partie des employés congédiés par l’hôpital.
« Mme Red-Marsden a été escortée sans cérémonie hors de l’édifice et tous les autres employés en ont été témoins, de dire M. Hurley. Est-ce que l’hôpital cible particulièrement ce groupe d’employés, composé surtout de femmes, qui n’est aucunement représenté au travail, ou est-ce la pratique normale utilisée par un des plus importants hôpitaux de Toronto en ce qui a trait aux relations de travail? »
Mme Red-Marsden se joindra à M. Hurley pour une conférence de presse, le jeudi 7 décembre (2017), à 11 h 00, à l’intersection de la rue Queen Est et de la rue Bond (au coin sud-ouest adjacent à l’Hôpital St. Michael’s).
« Si on veut que la fusion de ces trois hôpitaux soit un succès, il est impératif que le conseil d’administration de l’Hôpital St. Michael’s intervienne pour annuler ces congédiements et permettre au processus prévu dans la Loi sur les relations de travail de l’Ontario de se dérouler au nom des employés affectés, et ce sans ingérence », de dire Michael Hurley.
Le SCFP représente plus de 40 000 membres du personnel dans le secteur hospitalier à l’échelle de la province, dont 1 600 infirmiers, membres du personnel administratif et de bureau, préposés aux services de soutien à la personne, porteurs et nettoyeurs au Centre de santé de St-Joseph et aux Soins de santé Providence.
-30-
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Stella Yeadon, Service des communications du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), au 416-559-9300
SEPB491/EW