Le SCFP demande au gouvernement de Doug Ford de renverser une décision controversée de commencer à transférer les personnes âgées et les personnes ayant un handicap des hôpitaux vers des foyers de soins de longue durée.
Dans un communiqué, le SCFP affirme que des salles d’urgence et des unités de soins intensifs ferment en raison d’une main-d’œuvre inadéquate et non pas en raison de « l’incapacité de contraindre les patients à déménager de l’hôpital vers un foyer de soins de longue durée ». Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario, est cité comme ayant affirmé que le projet de loi 7, annoncé récemment par Doug Ford, « ne réglera en rien la crise dans les soins de santé ». Le SCFP et le CSHO demandent à Doug Ford et à son gouvernement d’abandonner immédiatement le projet de loi, affirmant qu’il ne fera qu’aggraver, non pas améliorer, l’état actuel du système de santé.
Le SCFP représente plus de 90 000 travailleurs de la santé en Ontario, et ces travailleurs veulent que l’on renonce à ce projet de loi et que Doug Ford et son gouvernement « écoutent les Ontariens et prévoient un plan pour régler la crise dans les soins de santé en abrogeant la loi sur la restriction salariale, en augmentant les salaires et en faisant des investissements importants ».
« Les fermetures de salles d’urgence et d’unités de soins intensifs, ainsi que les chirurgies en attente, se produisent en raison d’une pénurie de personnel qui fait boule de neige, non pas en raison de l’incapacité de contraindre les patients à déménager de l’hôpital vers un foyer de soins de longue durée », de dire Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO) du SCFP. « Le projet de loi 7 de Doug Ford ne réglera en rien la crise dans les soins de santé. En réalité, il ne fait que favoriser le plan des conservateurs de Doug Ford de privatiser les soins de santé en obligeant des personnes âgées et d’autres patients à occuper des lits vides dans des établissements de soins de longue durée privés. Des lits qui sont vides parce que personne ne veut aller dans ces établissements après avoir vu des milliers de décès tragiques dans ces mêmes foyers privés pendant la pandémie. Ce qui est encore pire est qu’il refuse aux patients le droit d’en appeler de cette décision et qu’il accélère le processus d’adoption de ce projet de loi, espérant que les gens ne le remarquent pas et ne ripostent pas. »
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