Doug Ford, le chef du Parti conservateur, s’autoproclame le meilleur choix pour les Ontariens de la classe ouvrière, réunissant même parfois des travailleurs acharnés derrière lui lors d’événements médiatiques. C’est un sujet d’actualité hors norme qui attire l’attention.
Les Ontariens de la classe ouvrière méritent une attention médiatique. Les travailleurs de première ligne ont permis que l’Ontario continue de fonctionner. Puis ils ont été frappés par des pertes d’emplois, des baisses de salaire, la COVID-19 et une hausse des prix. Ils méritent un débat pour savoir qui est de leur côté.
C’est mon travail d’écouter les préoccupations des travailleurs. Et Andrea Horwath est la seule parmi tous les chefs qui a une plateforme pour régler les problèmes dont parlent les travailleurs. C’est pourquoi le SCFP-Ontario a donné son soutien à l’ensemble de ses candidats aux quatre coins de l’Ontario.
Les travailleurs sont inquiets au sujet des chèques de paye qui ne permettent pas de payer les factures. Les loyers qui augmentent. Les prix des logements qui grimpent en flèche. Des prestations de maladie. Des dépenses médicales inattendues.
Le gouvernement de Doug Ford nuit aux travailleurs sur ces questions.
Doug Ford a créé plus de failles quant au contrôle des loyers en mettant fin à la protection pour les locataires de nouveaux appartements, ajoutant à la faille des libéraux qui a mené aux « rénovictions » répandues. Le résultat a été des loyers dont les coûts ne cessent d’augmenter.
Les gens qui tentent d’acheter une maison sont confrontés à une hausse du prix de 44 pour cent (en anglais seulement), alors que Doug Ford a conclu des transactions foncières particulières avec des promoteurs qui bénéficient des prix élevés.
Les conservateurs ont poursuivi les coupures à la santé amorcées par les libéraux, éliminant des procédures de la liste des services couverts, créant de longues listes d’attente et des pénuries de personnel de la santé.
Doug Ford a enlevé 6 000 $ à chaque travailleur à temps plein au salaire minimum en annulant l’augmentation du salaire minimum qui était prévue.
Il a poursuivi le gel cruel des taux d’aide sociale amorcé par les libéraux, laissant les gens qui sont incapables de se trouver un emploi en raison d’un handicap mental ou physique survivre avec un revenu annuel d’à peine 14 000 $.
Et comme les libéraux avant lui, Doug Ford a déchiré des conventions collectives, maintenant les augmentations de salaire à un pour cent alors que l’inflation est de sept pour cent, un vol de salaire pur et simple.
Cliquer ici pour lire la page complète en regard de l’éditorial rédigée par Fred Hahn, président du SCFP-Ontario, sur le site Web du Hamilton Spectator, à TheSpec.com (en anglais seulement).