Lorsque le gouvernement fédéral a annoncé que, afin de souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre deviendrait un jour férié au Canada, le SCFP-Ontario a considéré que c’était une étape nécessaire dans la bonne direction.
C’est donc décevant et révélateur que, contrairement à la Colombie-Britannique, au Manitoba et à la Nouvelle-Écosse, les conservateurs de Doug Ford ne reconnaîtront pas officiellement cette journée comme étant un jour férié provincial en Ontario.
C’est une abdication claire de responsabilité à l’égard de la réconciliation parce que si tous les Ontariens – pas seulement ceux occupant un emploi dans des lieux de travail qui relèvent du fédéral – n’ont pas la chance de prendre un moment pour réfléchir et commémorer solennellement les survivants des pensionnats canadiens, nos efforts sont incomplets.
Le 30 septembre doit être reconnu pour se souvenir, pour participer à des événements enseignant l’histoire que nous ne pouvons pas ignorer et pour s’engager à mettre fin au cycle du colonialisme continu – une tâche dont les gouvernements provinciaux sont responsables autant que le gouvernement fédéral.
Les 280 000 membres du SCFP-Ontario continueront donc d’exhorter les conservateurs de Doug Ford afin qu’ils renversent leur décision et reconnaissent que sans espace pour se souvenir il ne peut y avoir de réconciliation.
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