Partout dans le monde, le 8 mars de chaque année, les gens commémorent les réalisations des femmes et attirent l’attention sur leurs luttes en célébrant la Journée internationale de la femme. En Ontario, les femmes et leurs alliés participent à des événements afin de manifester leur solidarité avec toutes les femmes dans la lutte pour l’égalité et la justice sociale.
Depuis sa création, les femmes ont joué un rôle primordial au sein du mouvement syndical canadien, travaillant sans relâche pour l’égalité au travail, au sein des syndicats et ailleurs. Les efforts des femmes syndicalistes pour obtenir des salaires et des avantages sociaux plus équitables, comme le congé parental, ont rendu la société canadienne plus inclusive pour les femmes et d’autres groupes marginalisés.
Plus particulièrement, le SCFP a un long passé de lutte pour les droits des femmes au travail et dans nos collectivités. En 1975, la militante Grace Hartman est devenue la première femme à diriger un grand syndicat en Amérique du Nord, alors qu’elle a été élue présidente du SCFP national. Notre syndicat est également à l’avant-plan de la lutte pour obtenir des droits fondamentaux pour les travailleuses au Canada, allant de la possibilité de travailler après le mariage jusqu’à l’équité salariale.
Malgré les percées faites par les femmes, de graves problèmes demeurent. Partout au Canada, il continue d’y avoir un manque de services de garde accessibles pour les mères et les familles qui travaillent. Les femmes demeurent surreprésentées dans les emplois à temps partiel et précaires. Et, en Ontario, les travailleuses gagnent en moyenne 31,5 % de moins que les hommes, un écart qui est encore plus grand pour les femmes racisées et autochtones, les jeunes femmes et les femmes ayant un handicap.
Au cours de la dernière année, le SCFP-Ontario a travaillé à sensibiliser davantage les gens sur la question de la discrimination raciale subie par les femmes avec la campagne Boulangerie-pâtisserie sur l’écart de rémunération entre les sexes. Le Conseil des Autochtones du SCFP-Ontario a envoyé des milliers de cartes postales aux députés pour demander une enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées au Canada, enquête qui sera enfin menée. Notre Comité des femmes a poursuivi la campagne pour des services de garde publics universels, des ressources en santé pour les femmes et d’autres questions.
Le SCFP-Ontario est également descendu dans les rues avec des milliers de militants et d’alliés pour le rassemblement et la marche de la Journée internationale de la femme de 2016, à Toronto . L’événement de cette année, le plus important en Amérique du Nord, demandait aux femmes de se soulever contre la violence, la haine, le racisme, l’islamophobie et la pauvreté. Nous sommes très fiers de Yolanda McClean, vice-présidente du SCFP-Ontario, qui a aidé à organiser l’événement, et de nos consœurs du SCFP, soit Krystal King, Gilary Massa et Maureen O’Reilly, qui ont parlé avec tellement d’éloquence de la discrimination fondée sur le sexe dans nos lieux de travail.
Le SCFP-Ontario est profondément engagé à lutter pour l’équité pour nos consœurs syndiquées et toutes les femmes par l’entremise de la négociation, de la défense d’intérêts politiques et de la mobilisation. Nous sommes très fiers de nous joindre à nos consœurs et à nos alliés partout dans le monde pour célébrer la Journée internationale de la femme cette année et à chaque année.