Aujourd’hui, nous célébrons la Journée dédiée à la mémoire des victimes de l’holocauste afin de souligner la libération d’Auschwitz-Birkenau, le plus grand camp de concentration nazi, et afin de se rappeler des victimes de l’holocauste. Cette journée nous permet également de reconnaître que les crimes haineux ciblant les Juifs, les Musulmans et les Canadiens noirs sont en hausse et que nous avons une responsabilité collective de résister à l’antisémitisme moderne et à la haine sous toutes leurs formes.
En tant que syndicat, nous sommes conscients des conséquences que le régime nazi et l’holocauste ont eu sur les travailleurs. La propagande nazie soutenait que de nombreux dirigeants syndicaux étaient des Juifs impliqués dans un complot conjoint avec des capitalistes. Après qu’il ait pris le pouvoir, Adolf Hitler a interdit les syndicats et le droit de grève en Allemagne nazie, occupant tous les sièges sociaux des syndicats et arrêtant les responsables et les dirigeants des syndicats.
L’Allemagne nazie a exploité le travail des Juifs et occupé des populations tout au long de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 14 millions de personnes et 2,5 millions de prisonniers de guerre ont été transportés en Allemagne pour travailler. Les pénuries de main-d’œuvre dans l’économie de guerre de l’Allemagne ont entraîné l’utilisation accrue de prisonniers comme personnes contraintes au travail dans les industries allemandes.
Les Nazis ont pris à partie les travailleurs juifs pour traitement cruel. Des ghettos et des camps de travail forcé servaient de bases pour utiliser une main-d’œuvre juive. La capacité de travailler pouvait sauver la vie d’une personne, mais la plupart du temps seulement de façon temporaire. Les Juifs jugés improductifs par les Nazis étaient souvent les premiers à être fusillés ou déportés.
Les Slaves, les Polonais, les Ukrainiens, les Roumains, les personnes ayant un handicap, les non-Européens, la communauté LBGTA+, les témoins de Jéhovah et d’autres membres de groupes religieux et politiques auxquels les Nazis s’opposaient ont également été ciblés durant l’holocauste.
Il y a bien des générations, face aux horreurs du fascisme et de l’holocauste, le monde a pris la décision « de ne plus jamais accepter une telle chose ». Il est maintenant temps de respecter cette promesse. Aujourd’hui, les membres du SCFP s’engagent à continuer de s’opposer à l’antisémitisme et à la haine sous toutes leurs formes.