Le 1er décembre, alors que nous célébrons la Journée mondiale du SIDA, le SCFP-Ontario commémore les millions de personnes partout dans le monde qui sont décédées du VIH/SIDA depuis que la maladie est apparue dans nos collectivités dans les années 1980. Notre syndicat se réengage également à lutter contre la stigmatisation profondément enracinée et qui continue d’être liée à cette maladie et à continuer de faire sa part dans le travail constant pour assurer un accès au traitement pour les personnes qui la contractent.

Bien que les perspectives étaient dramatiques pour les personnes qui ont reçu un diagnostic au cours des premières années, alors que les options de traitement étaient limitées et alors que la stigmatisation était à son plus fort, nous avons fait beaucoup de chemin en ce qui a trait à son traitement. Maintenant, un diagnostic positif n’est plus aussi dévastateur qu’auparavant.

Mais alors que nous célébrons le chemin que nous avons parcouru dans cette lutte, nous regardons également le travail qu’il reste à faire pour éliminer la stigmatisation, empêcher la propagation et assurer un accès au traitement.

Au cours des dernières années, les taux de nouvelles infections ont en fait augmenté au Canada, créant un besoin encore plus grand de nous réengager à l’égard de programmes et d’efforts qui empêchent la propagation de la maladie. Des interdictions discriminatoires de donner du sang, ainsi que la criminalisation de la non-divulgation des cas de VIH/SIDA se poursuivent.

Aujourd’hui, la pandémie de la COVID-19 nous a rappelé que des infections comme celles-là ne nous affectent pas tous de la même manière. Les conséquences disproportionnées sont réelles pour les Noirs et les personnes racisées, les personnes à plus faible revenu, les femmes et les personnes qui souffrent de problèmes de santé sous-jacents – et c’est vrai pour les personnes atteintes de la COVID-19 et celles atteintes du VIH/SIDA. Et une infection au VIH, si elle n’est pas traitée, affaiblit le système immunitaire et peut par conséquent rendre de nombreuses personnes atteintes du VIH plus susceptibles aux infections et à la mort si elles contractent des maladies comme la COVID-19.

Dans ce contexte, l’urgence de contenir la propagation de la COVID-19 est encore plus claire. Nous devons accroître immédiatement et de façon importante le dépistage et le recherche de contacts, offrir aux travailleurs de première ligne l’ÉPI dont ils ont besoin et financer les services publics qui sont le fondement de la sécurité publique.

Il est temps de changer les fondements sous-jacents à toutes les pandémies. Nous avons pu constater, avec le VIH, que la promesse d’un traitement à elle seule n’est pas suffisante si nous ne pouvons pas assurer un accès égal à ce traitement pour tout le monde.

Nous devons créer un monde qui ne met personne en danger. Un monde où la santé et la sécurité des gens sont vraiment la priorité. Et un monde où la couleur de votre peau, ou la personne que vous aimez, ou encore vos économies, ne compromettent plus jamais votre accès au traitement. Aujourd’hui, en cette Journée mondiale du SIDA, le SCFP-Ontario est fier de se joindre à d’autres pour lutter afin d’amener ce monde dans la réalité.

On December 1, as we mark World AIDS Day, CUPE Ontario commemorates the millions of people around the world who have died from HIV/AIDS since the illness emerged in our communities in the 1980s. We also recommit our union to fighting against the deep stigma still attached to this disease, and to continue our part in the ongoing work to ensure access to treatment for those who contract it.

Although prospects were dire for those diagnosed during those early years, when treatment options were limited and when stigma was its deepest, we have come a long way in its treatment. Now, a positive diagnosis is no longer as devastating as it once was.

But as we celebrate the ground we have gained in this fight, we also turn ourselves to the work that is left to be done towards eliminating stigma, preventing spread, and ensuring access to treatment.

In recent years, new infection rates have actually been increasing in Canada, creating an even greater need to recommit ourselves to programs and efforts that contain the spread of the illness. Discriminatory blood bans, as well as the criminalization of HIV/AIDS non-disclosure, continues.

Today, the COVID-19 pandemic has reminded us that infections like these do not affect us all equally. Disproportionate impacts are real for black and racialized folks, lower income people, women, and those with underlying health concerns – and this is true both of COVID-19 and for those living with HIV/AIDS. And HIV infection, if left untreated, weakens the immune system and can therefore render many HIV-positive individuals more susceptible to infection and death from infections like COVID-19.

In this light, the urgency of containing the spread of COVID-19 is even clearer. We need to immediately and significantly ramp up testing and contact tracing, provide front-line workers with the PPE they need, and fund the public services which are the foundation of public safety.

It’s time to shift the grounds underlying all pandemics. We’ve seen with HIV that the promise of a treatment alone is not enough if we can not ensure that everyone can enjoy equal access to it.

We need to create a world that does not endanger anyone. A world where the health and safety of people is truly the priority.  A world where the colour of your skin, or who you love, or the size of your saving, never again impedes your access to treatment. Today, on World AIDS Day, CUPE Ontario is proud to join with others fighting to bring this world into reality.

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