Le 3 décembre, le SCFP-Ontario souligne la Journée internationale des personnes handicapées. Nous célébrons nos progrès collectifs et nous nous joignons à d’autres pour redoubler d’efforts afin d’éliminer les obstacles qui demeurent.

Une des leçons les plus évidentes apprises avec la COVID-19 est que cette maladie ne nous affecte pas tous de la même manière. Nous avons appris que les personnes qui vivent avec des handicaps sont plus susceptibles de contracter le virus et de subir ses conséquences les plus graves. Et si elles contractent le virus, la province n’a pas réussi à offrir suffisamment de soutien. Nous avons vu les conséquences de cette crise sur la santé mentale et de quelle façon elle affecte disproportionnellement les personnes qui étaient déjà aux prises avec des difficultés.

Les conservateurs de Doug Ford ont réduit les dépistages mobiles, ce qui est une nécessité pour les personnes qui ne peuvent pas quitter leur maison ou qui sont à mobilité réduite. Parce que de nombreux membres du personnel soignant ne reçoivent pas l’ÉPI dont ils ont besoin, bon nombre des personnes ayant un handicap dont ils prennent soin sont donc obligées de les fournir et de les payer eux-mêmes.

Alors que la COVID-19 exerce une pression sur nos hôpitaux, il y a également de plus en plus de préoccupations au sujet du rationnement des ventilateurs ou des lits de soins intensifs et à savoir si les protocoles seraient discriminatoires à l’égard des personnes ayant un handicap. Le SCFP-Ontario appuie le travail du ARCH Disability Law Centre et de l’AODA Alliance pour demander des protocoles équitables.

En cette Journée internationale des personnes handicapées, nous reconnaissons les multiples façons dont les personnes ayant un handicap sont maltraitées au sein de notre société. Parfois de façon violente, comme lorsque le Somalo-Canadien Abdirahman Abdi est mort après une violente arrestation par des policiers d’Ottawa alors qu’il était en crise des suites d’un problème de santé mentale. Tout juste le mois dernier, un des policiers a été acquitté. Mais nous devons tous poser la question à savoir de quelle façon nous traitons collectivement les crises de santé mentale afin qu’elles n’entraînent le décès d’aucune personne.

Il est temps d’intensifier nos efforts pour assurer l’équité pour tous. Il est temps de prendre exemple sur le propre Comité des travailleurs ayant un handicap du SCFP-Ontario, qui est sur les lignes de front de ce travail essentiel. « En tant que personne ayant un handicap, recevoir des services de soins à domicile de bonne qualité signifie être capable de vivre de façon indépendante à la maison et dans ma collectivité, avec dignité et respect », de dire Michele Gardner, coprésidente du Comité au sujet du plan du NPD de l’Ontario visant à revoir les soins à domicile et à rendre les logements accessibles pour tous. « Ce nouveau plan pour les soins à domicile signifie une meilleure qualité de soins, des services pour ceux qui en ont besoin et de meilleures conditions de travail pour les travailleurs des soins à domicile. »

Plus que jamais, il est temps de faire de la justice pour les personnes ayant un handicap un aspect important de notre travail.

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