Image shows university students in a lecture hall writing by hand in notebooks. All are wearing face masks.

TORONTO–(BUSINESS WIRE)–L’annonce récente d’un gel des frais de scolarité pour les étudiantes et étudiants universitaires de l’Ontario apportera un soulagement nécessaire à court terme, mais, selon le SCFP, le gouvernement Ford doit annuler ses coupes et fournir le financement nécessaire aux universités de la province. Le SCFP représente 30 000 travailleuses et travailleurs dans les universités ontariennes.

« Les frais de scolarité sont un fardeau pour de nombreux étudiantes et étudiants universitaires en Ontario », reconnaît David Simao, président du Comité de coordination des travailleuses et travailleurs universitaires de l’Ontario (CCTUO) du SCFP. « Donc, un gel de ces frais est certainement le bienvenu, mais les dommages que les conservateurs de Ford ont causés aux universités par leurs compressions budgétaires auront un impact durable sur tout le corps étudiant et le personnel universitaires. Il faut ramener le financement à ce qu’il était auparavant. Si les conservateurs de Ford voulaient sérieusement améliorer les universités ontariennes, ce gel des frais de scolarité s’accompagnerait d’une augmentation du financement provincial pour compenser cette perte de revenus. Ce gel non financé finira par nuire aux étudiantes et aux étudiants. »

L’Ontario se classe actuellement au dernier rang au pays pour le financement des universités par étudiant. Elle s’est même distancée encore plus du peloton au cours de la dernière décennie. Le manque de financement a rendu les universités ontariennes de plus en plus dépendantes des frais de scolarité, ce qui signifie que ce gel non financé finira par les priver de fonds nécessaires pour fournir des services à la population étudiante.

Selon le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn, ce n’est qu’un autre tour de passe-passe de Ford pour amadouer l’électorat avant le scrutin de juin : « C’est toujours la même chose avec les gouvernements conservateurs : ils font des coupes qui causeront des dommages à long terme à nos services vitaux, puis, juste avant les élections, ils font des petits cadeaux à l’électorat en espérant faire oublier les trois années précédentes. Mais les étudiants, les étudiantes, les travailleuses et les travailleurs des universités ontariennes ne tomberont pas dans le panneau. Ils méritent mieux. Ils méritent des universités bien financées avec des services de qualité et des frais de scolarité moins élevés. C’est de revitalisation dont nos universités ont besoin et, pour qu’elles l’obtiennent, nous devrons envoyer les conservateurs de Ford faire leurs valises le 2 juin. »

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