Aujourd’hui, en Ontario, 55 000 membres du SCFP ont amorcé les moyens de pression les plus importants de l’histoire de notre syndicat.
Ce sont des travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation qui œuvrent dans nos écoles et les bureaux des conseils scolaires, tant francophones qu’anglophones, pour des conseils d’écoles publiques et catholiques, dans les collectivités de partout en Ontario.
Nos collègues membres du SCFP font fonctionner nos écoles. Ils en assurent la sécurité et la propreté, et voient à ce que les écoles soient bien organisées, tout en offrant un soutien supplémentaire pour veiller à la réussite des élèves. Ils occupent des emplois d’assistantes et assistants en éducation, de concierges, d’administratrices et administrateurs de bureau, d’éducatrices et éducateurs de la petite enfance, de gens de métier, d’instructrices et instructeurs, de bibliotechniciennes et bibliotechniciens, de phoniatres, de spécialistes des TI et de nombreux autres emplois dans les écoles que fréquentent nos enfants.
Les 55 000 membres du secteur des conseils scolaires du SCFP sont le pilier de nos écoles et ils sont sur la première ligne, luttant pour maintenir des niveaux de dotation en personnel à la suite des coupures faites par le gouvernement libéral dans l’éducation.
Et ils sont sans convention collective depuis plus d’un an.
Les membres du SCFP font partie des quelques travailleuses et travailleurs les moins bien rémunérés de notre système d’éducation public. La majorité sont des femmes et, chaque été, ils sont confrontés à des mises à pied. Il y a à peine trois ans, le gouvernement a attaqué leur droit fondamental à la libre négociation collective avec le projet de loi 115. Ils ont été confrontés à des années de compressions dans les services essentiels qu’ils offrent, ils ont vu l’inflation ronger leur salaire net en raison des gels des salaires et ils ont été confrontés à un gouvernement qui semblait, au mieux, traiter le travail primordial qu’ils font comme étant accessoire.
Assez, c’est assez.
Les travailleuses et les travailleurs du secteur de l’éducation méritent le respect.
Les moyens de pression des travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation membres du SCFP débutent aujourd’hui avec une grève du zèle. Nos membres sont prêts à intensifier leurs moyens de pression s’il est impossible de négocier une convention collective juste et équitable. Ils ont été clairs avec le gouvernement; ils négocient pour conclure une entente, mais ils sont prêts à faire la grève.
Tout au long de ce processus, le SCFP-Ontario est engagé à obtenir le soutien de notre syndicat, de l’ensemble du mouvement syndical et des alliés communautaires dans cette lutte essentielle pour l’équité, les services publics et le respect.
Aujourd’hui, nos 55 000 membres qui sont des travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation dans les écoles débutent leurs moyens de pression avec le soutien et la solidarité de plus de 200 000 autres membres du SCFP dans la province de l’Ontario qui travaillent dans les secteurs municipal, des soins de santé, des services sociaux, universitaire et des transports aériens.
En plus d’être des membres du SCFP, nous sommes également des parents et des membres de la collectivité; nous respectons le travail acharné et le dévouement des travailleuses et travailleurs des conseils scolaires, ainsi que les services publics essentiels qu’ils offrent à notre province. Nous sommes fiers d’appuyer les travailleuses et les travailleurs du secteur de l’éducation membres du SCFP-Ontario alors qu’ils luttent pour ces services publics essentiels et pour le respect au travail.
Nous vous prions d’accepter nos sentiments de solidarité.
Le président,
Fred Hahn
La secrétaire-trésorière,
Candace Rennick