En soulignant le Jour de la Terre 2023, le SCFP-Ontario offre son soutien et sa solidarité au mouvement de travailleurs qui s’attaque à la crise climatique afin d’assurer un avenir juste et équitable pour tous.

En plein urgence croissante quant à un monde qui se réchauffe rapidement, le SCFP-Ontario affirme que la lutte contre le changement climatique est une lutte contre le capitalisme et qu’il est essentiel de renforcer les travailleurs pour apprendre à exercer notre pouvoir politique.

Le travail du Comité de la justice climatique du SCFP-Ontario souligne le rôle que les travailleurs jouent dans la demande pour une action urgente afin de mettre fin au désastre climatique et les nombreuses façons qu’ont les membres du SCFP d’assurer une planète sécuritaire, stable et viable, avec des emplois verts et des collectivités propres pour tous.

« Les travailleurs savent que le changement climatique est réel et se produit en ce moment même, mais nous savons également que les travailleurs ne sont pas à blâmer pour la crise climatique. La cupidité incontrôlée des entreprises et des gouvernements inconscients sont les véritables responsables », d’affirmer Tiffany Balducci, deuxième vice-présidente du SCFP-Ontario et présidente du Comité de la justice climatique. « Nous avons besoin d’un mouvement de masse de travailleurs qui se lèvent et luttent pour le changement climatique afin d’assurer un avenir juste et équitable pour tous. Cela comprend le renforcement des travailleurs pour apprendre à exercer notre pouvoir politique. »

De plus, le SCFP-Ontario s’unit dans la solidarité avec d’autres mouvements pour le changement, avec l’objectif global de créer un monde dans lequel les gens prennent soin les uns des autres et de la planète. Une partie de cet objectif comprend la reconnaissance que la lutte pour la justice climatique est également une lutte pour l’équité raciale, de genre et économique.

« La justice climatique, c’est la justice raciale, c’est la justice de genre, c’est la justice économique », d’affirmer Yolanda McClean, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario. « Nos luttes sont liées. Le statu quo du Canada est raciste d’un point de vue environnemental et le Canada a un héritage de racisme environnemental. Le changement climatique affecte tout le monde, mais les communautés autochtones, noires et racisées sont beaucoup plus affectées. »

Elle a mentionné que le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a récemment reconnu le droit universel à un environnement propre, sain, sécuritaire et durable, « mais la vérité c’est que les communautés méritant l’équité et historiquement opprimées en Ontario n’y ont pas droit ».

Les membres du SCFP-Ontario savent qu’une action collective entraîne un changement important et le Comité de la justice climatique les exhorte à utiliser leurs compétences en tant qu’organisateurs, dirigeants et éducateurs pour une action collective afin de stabiliser le changement climatique. Le Comité recommande les actions suivantes pour les sections locales, secteurs et conseils :

  • adopter la Déclaration sur l’urgence climatique du SCFP national au sein des sections locales;
  • adhérer au groupe Facebook des militants en matière de climat du SCFP dirigé par des membres de la base;
  • examiner de la trousse d’action sur la justice climatique qui sera lancé dans le cadre du Congrès du SCFP-Ontario, en mai 2023. Cette trousse comprendra des ressources pour tous les militants syndicaux qui veulent s’impliquer pour sauver notre planète;
  • écouter le balado du SCFP au sujet de la justice climatique;
  • en apprendre davantage au sujet des politiques des conservateurs de Doug Ford, comme le pavage de notre ceinture verte et l’annulation des projets d’énergie verte, et présenter cette information aux sections locales pour action;
  • en apprendre davantage au sujet du rôle que jouent les entreprises et l’armée dans la crise climatique;
  • inviter un membre du Comité de la justice climatique à venir discuter avec les sections locales.

Fred Hahn, président du SCFP-Ontario, a exhorté les sections locales à donner suite aux recommandations du Comité de la justice climatique, en mentionnant qu’elles sont des éléments essentiels de la dénonciation par le mouvement syndical du dossier des conservateurs de Doug Ford en matière d’environnement :

« Les dommages qu’inflige Doug Ford à notre environnement sont indissociables de ses attaques contre d’autres choses auxquelles les Ontariens sont attachés, comme les services publics, l’équité et la démocratie. L’opposition du SCFP-Ontario à des lois comme le projet de loi 23 est intimement liée à notre détermination à respecter et à défendre les droits des Autochtones, les droits démocratiques et les droits des travailleurs, des droits qui sont tous essentiels pour une réelle justice climatique. Il n’y a pas de meilleur moment pour nous rappeler ce fait que le Jour de la Terre et aucune cause qui est plus imbriquée dans les valeurs de notre syndicat. »