Les membres du SCFP-Ontario qui travaillent dans les soins de santé, les municipalités, les universités et les services sociaux ont toujours reconnu l’importance des travailleurs de l’éducation.
Les 55 000 membres du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP – des concierges, des travailleurs de la maintenance et de bibliothèque, des secrétaires, des éducateurs de la petite enfance, des aides-enseignants, des professionnels de la TI – qui travaillent dans les écoles financées par l’État aux quatre coins de l’Ontario sont le pilier du système d’éducation publique de l’Ontario.
Nous savons qu’ils sont nombreux à faire des heures de travail non rémunérées chaque semaine uniquement pour voir à ce que nos élèves aient les soutiens et les services dont ils ont besoin. Nous savons qu’ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour voir à ce que les enfants aient la meilleure éducation possible dans les écoles les plus sécuritaires possibles. Et nous savons qu’ils ont amorcé la négociation avec un objectif clair, soit de voir à ce qu’ils aient les meilleures conditions de travail, des salaires suffisants et des investissements dans notre système d’éducation pour tout le monde, pour eux et pour les collectivités qui dépendent de leurs services.
Nous exigeons mieux parce que nos enfants, ainsi que ces travailleurs, le méritent. Nous exigeons mieux afin que nous puissions offrir le meilleur.
Mais les conservateurs de Doug Ford ne sont pas sur la même longueur d’onde, et ce en dépit de tout ce qui a été dit.
Les travailleurs de l’éducation exigent une augmentation de salaire significative pour suivre le rythme de l’inflation galopante. Entre-temps, les conservateurs de Doug Ford offrent une augmentation de salaire à deux niveaux qui équivaut à une baisse de salaire. Les travailleurs de l’éducation exigent des augmentations du nombre d’employés. Entre-temps, les conservateurs de Doug Ford refusent des dispositions garantissant des services, assurant des pertes d’emplois. Et les travailleurs de l’éducation exigent des investissements. Entre-temps, les conservateurs de Doug Ford affichent un excédent de 2,1 milliards de dollars et réduisent le financement par élève offert à nos écoles.
Les choses n’ont pas à être ainsi. Les conservateurs de Doug Ford pourraient faire preuve d’honnêteté quant à l’importance des travailleurs de l’éducation. Ils pourraient négocier avec respect. Ils pourraient faire la bonne chose pour les travailleurs de l’éducation, les parents et les élèves.
Ils ont plutôt obligé les travailleurs de l’éducation à prendre un vote de grève, dont le dénouement a été une approbation écrasante à 96 %. Et, vendredi, ils ont forcé une demande de rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, une étape importe sur le chemin de moyens de pression potentiels.
Aujourd’hui plus que jamais, le SCFP-Ontario souhaite envoyer un message aux travailleurs de l’éducation membres du CSCSO. Nous affirmons clairement et fermement que vous n’êtes pas seuls sur ce chemin.
Tous les autres membres du SCFP-Ontario ont été confrontés à bon nombre des mêmes défis. Nous avons été confrontés à des gouvernements qui refusent de reconnaître notre importance, nous obligeant à offrir des services sans les soutiens dont nous avons besoin et que les Ontariens méritent.
Nous ne pourrions pas être plus fiers et plus inspirés par les démarches que vous avez entreprises afin de renforcer notre système d’éducation publique et obtenir le respect pour le travail important que vous faites tous. Nous vous soutenons – peu importe ce que ça prendra – afin que vous obteniez gain de cause!
En avant!