TORONTO (Ontario) – Les travailleurs de l’éducation représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) en Ontario sont solidaires de la Fédération des enseignantes et des enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO) et de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (FEEO). Les membres sont scandalisés que les conservateurs de Doug Ford tentent de diviser le personnel du système d’éducation.
À compter du mardi 26 novembre, la FEEO, qui représente 83 000 enseignants et travailleurs de l’éducation, ainsi que la FEESO, qui regroupe plus de 60 000 membres, ont déclenché une grève du zèle parce que les conservateurs de Doug Ford et le Conseil des associations de conseillers scolaires (CACS) refusent de négocier une convention collective équitable avec la FEEO et la FEESO.
Cela survient quelques semaines à peine après que le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), l’agent négociateur de 55 000 travailleurs de l’éducation du SCFP, a ratifié une convention collective centrale qui garantit le rétablissement des services essentiels aux élèves et la restitution de 1 300 emplois de soutien dans les écoles de la province, grâce à un financement annuel pouvant atteindre 78 millions de dollars.
Bien que le CSCSO/SCFP se réjouisse que l’entente ait évité la mise en œuvre d’autres moyens de pression et qu’elle ait permis d’apporter ces importantes améliorations, l’accord ne prévoit qu’une augmentation de 1 % des salaires ainsi que des indemnités et des primes, pour chaque année de la convention collective de trois ans.
« Au lieu de se concentrer sur l’élimination des concessions et l’investissement dans notre système éducatif et dans les travailleurs, le gouvernement brandit ce volet de l’accord pour attaquer nos alliés », a déclaré Laura Walton, présidente du CSCSO. « Stephen Lecce qualifie notre augmentation d’offre raisonnable pour faire honte à la FEESO et à la FEEO quand il sait aussi bien que nous qu’elle ne suit même pas le rythme de l’inflation ».
Mme Walton ajoute qu’en ce qui concerne les membres du SCFP, les travailleurs les moins bien rémunérés du système d’éducation, l’augmentation n’est pas suffisante et qu’elle et les membres à l’échelle de la province appuient leurs alliés et leur demande d’une hausse salariale plus importante. De plus, l’accord du CSCSO inclut une clause du « moi aussi » qui garantit que leur augmentation de salaire sera égale à celle des enseignants de la province.
« Cette clause, et notre résistance aux attaques concessionnelles contre notre régime de congés de maladie, entre autres choses, sont le fruit de la solidarité », a déclaré Mme Walton. « Nous reconnaissons le soutien solidaire de nos alliés du secteur de l’éducation et nous leur offrons le nôtre maintenant ».
« Le gouvernement doit cesser de tenter de dresser les travailleurs les uns contre les autres et les travailleurs contre les parents », a déclaré Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous demandons au gouvernement d’être à l’écoute des citoyens, travailleurs et parents, de retirer les concessions à la table de négociation, de renverser les compressions et d’investir dans notre système d’éducation public ».
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DT : NZ/SEPB491