Après une campagne électorale dont la plateforme présentait leur parti comme étant favorable aux travailleurs, une annonce officielle se fait toujours attendre à l’effet que les conservateurs étendront le Prestation ontarienne pour la protection du revenu des travailleurs en raison de la COVID-19. Le programme, qui impose trois journées de maladie payées par voie législative pour les travailleurs qui doivent s’absenter du travail pour des raisons liées à la COVID-19, expirera le 31 juillet.
Alors que la date de fin du programme plane, les travailleurs des quatre coins de la province sont de plus en plus anxieux.
« Je ne me sens pas du tout à l’aise », de dire Yolanda McClean, secrétaire-trésorière de la Division de l’Ontario du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), dans le cadre d’une entrevue accordée à rabble.ca (en anglais seulement). « Ce n’est d’ailleurs pas uniquement un sentiment personnel. Je suis certaine que de nombreuses personnes ne se sentent pas à l’aise alors que nous entrons dans la septième vague. »
Mme McClean a affirmé que lorsque les travailleurs n’ont pas accès à des journées de maladie payées, ils doivent faire un choix entre mettre de la nourriture sur la table et rester à la maison pour réduire le risque de transmission d’une maladie.
« Comment choisir entre nécessités et besoins? », a demandé Mme McClean.
Sans journées de maladie, Yolanda McClean affirme que les travailleurs n’ont pas la possibilité de prendre soin d’eux-mêmes, d’effectuer leurs tâches professionnelles adéquatement ou de protéger leurs collectivités.
Cliquer ici pour lire l’article complet sur Rabble.ca (en anglais seulement).