C’est particulièrement évident au début de notre vie, avec des puériculteurs qualifiés, et vers la fin de notre vie, avec des auxiliaires de vie dédiés. Mais le travail de soins est essentiel à chaque étape de notre vie. Et trop souvent, il est invisible et mésestimé.
Il y a une crise des soins en Ontario. Nous le constatons tous les jours alors que 73 000 personnes languissent sur des listes d’attente pour des aides à l’autisme ; alors que les déserts de services de garde d’enfants se multiplient, empêchant les familles d’accéder aux soins abordables et de qualité qu’elles méritent ; alors que des enfants sont parqués dans des motels parce qu’il n’y a pas assez de foyers agréés pour les agences de protection de l’enfance ; un nombre record de personnes se tournent vers les banques alimentaires alors que les taux d’aide sociale poussent les gens encore plus loin dans la pauvreté ; les programmes communautaires et les services de soutien en santé mentale ferment leurs portes.
Plus de 30 000 travailleurs du SCFP forment l’épine dorsale de l’économie des soins de l’Ontario. Et nous nous engageons à lutter pour les services dont nos communautés ont besoin et les emplois que nous méritons. Cela signifie qu’il faut s’organiser pour repousser des décennies de coupes et remettre en question une culture qui sous-estime et ignore ce travail essentiel qui assure la dignité de tous.
La solution consiste à reconnaître la valeur intrinsèque du travail de soins en investissant dans tous les secteurs de l’économie des soins afin que les communautés disposent des ressources dont elles ont besoin et que les travailleurs puissent s’épanouir.
Écrivez à votre député dès aujourd’hui. Dites-lui de soutenir le travail de soins et de contribuer à créer une véritable économie de soins.
