Toronto (Ontario)—Les négociations visant à régler la grève qui dure depuis une semaine entre la section locale 1600 du Syndicat canadien de la fonction publique (section locale 1600 du SCFP) et le Zoo de Toronto ont achoppé après que le Zoo ait refusé de fournir une explication rationnelle des raisons qui entourent son acharnement à insister sur des changements à la convention collective qui ne font que nuire au travail important que fait le Zoo.
« C’est incroyablement frustrant et décevant », de dire la présidente de la section locale 1600 du SCFP, Christine McKenzie, dans une déclaration publiée après l’achoppement des négociations.
« Nous avons demandé à maintes reprises à l’employeur de fournir des explications convaincantes qui expliqueraient pourquoi il exige des changements aux dispositions qui protègent les niveaux de dotation en personnel nécessaires. Le Zoo refuse de fournir de telles explications ou est incapable de le faire », a-t-elle ajouté.
Les deux parties se sont rencontrées ce matin, après une réunion du conseil d’administration du Zoo, qui a eu lieu hier. Les longues discussions hautement litigieuses du conseil ont mené à un partage des votes, avec un conseiller municipal qui a affirmé par la suite que le conseil « s’attaque aux (travailleurs) sans aucune raison valable. »
« Nous ne dépouillerons pas les générations futures du travail important que fait le Zoo de Toronto », d’affirmer Mme McKenzie.
« Les dispositions relatives à la sécurité d’emploi et à la sous-traitance que nous luttons pour protéger assurent le maintien des programmes de conservation, de recherche, d’éducation et de survie des espèces de classe mondiale du Zoo. Cela aide à conserver notre établissement de recherche vétérinaire de renommée mondiale. Ce sont les programmes qui seront menacés par les réductions d’effectifs, la sous-traitance du travail et un roulement de personnel. Ce sont des programmes qui font partie intégrante d’un zoo du 21e siècle », a-t-elle ajouté.
Malgré des demandes répétées de fournir des explications claires pour l’exigence de telles concessions, les négociateurs du Zoo de Toronto ont refusé de le faire ou en ont été incapables.
« La seule justification qu’ils peuvent fournir est que leurs propositions reflètent mieux les accords négociés avec d’autres unités de négociation de la Ville de Toronto », de dire Christine McKenzie.
« Nous sommes des travailleurs du Zoo dont la convention collective a été négociée pour refléter les besoins de notre lieu de travail au Zoo, a-t-elle ajouté. Notre question est la suivante : quel est le plan pour l’avenir du Zoo? Soyons transparents au sujet de ce que ça concerne vraiment. »
Il n’y a pas de nouveaux pourparlers prévus à ce moment-ci. Le syndicat continue d’être disponible pour reprendre les négociations à court préavis, mais « nous ne négocierons par entre nous et nous ne troquerons pas les droits des générations futures d’employés du Zoo de Toronto », de dire Mme McKenzie.
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