RÉGION DE DURHAM, ON – Un récent sondage mené auprès des travailleurs de l’éducation de l’Ontario, notamment les aides-enseignants, les éducateurs de la petite enfance, les travailleurs auprès des enfants et des jeunes, les concierges, les travailleurs de l’entretien et des métiers, et les secrétaires d’école représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), révèle qu’une grave crise de sous-financement a entraîné une pénurie de personnel, les besoins des élèves ne sont pas satisfaits et une augmentation de la violence au sein du Conseil scolaire du district de Durham et du Conseil scolaire catholique du district de Durham.

L’enquête du SCFP-CSCSO a été menée auprès de plus de 12 000 répondants de l’ensemble de l’Ontario. L’enquête met en évidence une crise de sous-effectif dans toutes les classifications, ce qui entraîne un soutien insuffisant pour les élèves et le personnel des écoles et de la communauté de Hamilton. Les bureaux des écoles sont surchargés par des demandes croissantes, le nettoyage des écoles souffre et les réparations sont retardées ou ne sont pas effectuées.

Lisez le rapport complet de l’enquête SCFP-CSCSO sur les services dans la région de Durham

La section locale 218 du SCFP représente plus de 3 000 membres, dont des assistants d’éducation, des travailleurs de l’enfance et de la jeunesse, du personnel de secrétariat, des informaticiens, des gardiens, des ouvriers d’entretien et d’autres travailleurs de l’éducation.

Pour la seule année scolaire en cours, le Conseil scolaire de district de Durham a subi une réduction d’au moins 88 millions de dollars du financement réel par élève, tandis que le Conseil scolaire catholique de district de Durham a subi une réduction réelle par élève de plus de 25 millions de dollars.

De nombreux travailleurs de l’éducation dans ces conseils scolaires déclarent être fréquemment confrontés à des incidents violents sur leur lieu de travail, plus de 57 % des assistants d’éducation et des travailleurs de l’enfance et de la jeunesse étant victimes d’un incident violent chaque jour.

Ce grave sous-financement met en danger les élèves et les travailleurs parce que les écoles manquent de personnel. Cela signifie également que les élèves voient leur environnement d’apprentissage régulièrement perturbé, ce qui crée un environnement qui est loin d’être propice à une éducation de la plus haute qualité.

Les travailleurs de l’éducation du SCFP de toute la province demandent au gouvernement Ford d’augmenter immédiatement le financement des conseils scolaires, de les doter d’un personnel adéquat afin que les travailleurs de l’éducation puissent faire leur travail dans la dignité et le respect, et de s’attaquer à la crise de la violence dans les conseils scolaires de l’Ontario.

Le SCFP représente plus de 57 000 travailleurs de l’éducation en Ontario.

Citations :

Joe Tigani, président du CSCSO : Il est tout à fait clair que le système éducatif de l’Ontario est à bout de souffle. Pendant des années, le gouvernement conservateur a continué à réduire de plusieurs milliards de dollars le financement du secteur de l’éducation, ce qui a entraîné une grave pénurie de personnel, une augmentation de la violence à l’encontre du personnel et des élèves, et la négligence des besoins de nos élèves. Il ne fait aucun doute que le gouvernement Ford a abandonné le secteur de l’éducation. Le gouvernement de l’Ontario doit augmenter son investissement dans les élèves et les travailleurs de l’éducation et remédier immédiatement à cette situation. Les élèves méritent mieux, les parents méritent mieux et nos travailleurs de l’éducation méritent mieux.

Carrie Boisvert, présidente de la section locale 218 du SCFP : En tant que présidente de plus de 3 500 travailleurs de l’éducation travaillant pour le Conseil scolaire du district catholique de Durham et le Conseil scolaire du district de Durham dans la région de Durham, l’impact du sous-financement chronique et du manque de personnel sur le secteur de l’éducation est dévastateur. Nous avons constamment soulevé des préoccupations au sujet des graves pénuries de personnel dans toutes les classifications d’emploi, y compris les secrétaires d’école, les concierges et les aides-enseignantes et aides-enseignants. Nos secrétaires sont l’épine dorsale des bureaux scolaires et assument la majeure partie des tâches administratives. Souvent, nos secrétaires travaillent au-delà de leurs heures de travail prévues pour assurer le fonctionnement de nos écoles. Les concierges manquent cruellement de personnel dans les deux conseils scolaires, ce qui compromet la santé et la sécurité du personnel et des élèves et nuit à l’environnement d’apprentissage dans son ensemble. Les assistants d’éducation sont confrontés à une surcharge de travail et à l’épuisement professionnel. Les assistants pédagogiques sont indispensables pour apporter un soutien essentiel aux élèves, mais le manque de remplaçants a entraîné de graves pénuries, laissant les élèves et le personnel dans la difficulté pour faire face à la situation. Le regroupement des élèves pour répondre aux besoins des bâtiments exacerbe le problème, entraînant une augmentation de la violence entre élèves et une hausse des incidents comportementaux. Il s’agit là d’une indication claire que le système actuel ne répond pas aux attentes de nos élèves

La province et les conseils scolaires rendent un mauvais service aux élèves et à leurs familles en ne s’attaquant pas à ces problèmes cruciaux. Il est inacceptable que notre système éducatif soit compromis par un sous-financement et un manque de personnel systémiques. Nous demandons instamment au gouvernement de prendre des mesures immédiates pour répondre à ces préoccupations urgentes et veiller à ce que nos écoles soient équipées pour fournir le soutien dont nos élèves ont besoin pour réussir

Les chiffres en un coup d’œil :

  • Le Conseil scolaire du district de Durham est confronté à une réduction minimale de 88 millions de dollars du financement réel par élève en 2024-25. Le Conseil catholique scolaire de district de Durham a subi une réduction minimale de 25 millions de dollars du financement réel par élève en 2024-25.
  • 55 % des membres déclarent faire du travail non rémunéré pour le conseil scolaire, ce qui revient à subventionner les écoles pour compenser le manque de financement. Si l’on extrapole la quantité de travail non rémunéré rapportée à l’ensemble des membres de ces sections locales, cela équivaut à 69,1 emplois équivalents temps plein de travail non rémunéré effectués par les membres du SCFP.
  • 90 % des personnes interrogées déclarent ressentir du stress en raison d’une charge de travail excessive.
  • 82 % des personnes interrogées déclarent être victimes d’incidents violents ou perturbateurs sur leur lieu de travail. 95 % des assistants d’éducation ou des travailleurs de l’enfance et de la jeunesse sont confrontés à des incidents violents ou perturbateurs sur leur lieu de travail, 57 % d’entre eux déclarant que cela se produit tous les jours.
  • 72 % des assistants d’éducation et des éducateurs d’enfants et d’adolescents voient leur lieu de travail (c’est-à-dire les salles de classe) évacué au moins parfois, 10 % déclarent que cela se produit tous les jours.
  • 84 % des personnes interrogées déclarent qu’il n’y a pas assez de personnes employées dans leur propre catégorie d’emploi au sein du conseil scolaire ou de leur école. 85 % des personnes interrogées ont déclaré que les services aux élèves, au personnel ou à la communauté scolaire seraient améliorés s’il y avait plus de personnel dans leur classification.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Shannon Carranco – Communications du SCFP

[email protected]
514-703-8358

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