Les habitants du comté de Northumberland sont en difficulté. Le coût de la vie augmente.  Le logement abordable est en crise. Les familles ont besoin d’aide pour accéder aux services de garde d’enfants. Les travailleurs du département des services sociaux et communautaires du comté de Northumberland sont notre filet de sécurité – mais ce filet se déchire car les travailleurs sont poussés trop loin.

Lorsque les membres de nos communautés ont besoin de l’aide du gouvernement – lorsqu’ils traversent une période difficile et doivent faire appel au programme Ontario au travail, lorsqu’ils ont besoin d’une subvention pour placer leurs enfants en garderie ou lorsqu’ils se retrouvent à vivre sous une tente – ce sont les travailleurs des services sociaux et communautaires du comté de Northumberland qui leur viennent en aide. Ces travailleurs sont essentiels. Mais ces dernières années, un trop grand nombre d’entre eux ont été chassés des emplois qui leur tenaient à cœur, ce qui s’est traduit par un service moins fiable pour les personnes qui en ont besoin et par une dégradation du service.

Il s’agit d’emplois exigeants et éprouvants sur le plan émotionnel. Des milliers de travailleurs d’autres municipalités s’acquittent de cette tâche avec la souplesse et les options qui leur permettent de concilier le service à la communauté et la prise en charge de leur famille. Mais le comté de Northumberland refuse obstinément d’accorder le même respect à ses travailleurs. Cette attitude, associée à des salaires inférieurs de plusieurs milliers de dollars à ceux de leurs homologues, a entraîné un exode du personnel vers d’autres villes, attirées par un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Certains travailleurs du comté de Northumberland n’ont même pas tenu un mois lorsqu’ils ont fait l’expérience d’une charge de travail irréaliste.

Les membres du SCFP 3725 aiment le comté de Northumberland. Ils font ce travail parce qu’ils veulent s’assurer que tous les membres de notre communauté ont le soutien dont ils ont besoin pour s’épanouir. Mais cela ne peut se faire au détriment de leur propre vie. Alors que le comté a accordé de généreuses augmentations de salaire au personnel non syndiqué, il tient ces travailleurs de première ligne pour acquis.

Dites-leur que trop c’est trop. Envoyez un message au comté de Northumberland dès aujourd’hui et exigez qu’il investisse dans les travailleurs qui soutiennent notre communauté en première ligne chaque jour.

Objet : Réparez le réseau de sécurité du comté de Northumberland en soutenant les travailleurs.

Le corps :

Je vous écris pour soutenir les membres du SCFP 3725 qui sont des travailleurs de première ligne et de soutien pour le département des services sociaux et communautaires du comté de Northumberland. Vous recevez ce courriel en tant que responsable de ce département ou en tant que dirigeant élu ou administrateur du comté.

Ces travailleurs sont des soutiens essentiels pour nos communautés. Ils constituent notre filet de sécurité à une époque où nos voisins sont plus nombreux que jamais à éprouver des difficultés. Avec la hausse du coût de la vie, l’augmentation du nombre de personnes dépendant du programme Ontario au travail et l’augmentation du nombre de campements, le moment est venu de soutenir les travailleurs qui fournissent les services sociaux.

Mais ce n’est pas ce que fait la direction du ministère. Alors que d’innombrables municipalités de l’Ontario offrent à leurs travailleurs des options de travail flexibles et hybrides, le comté de Northumberland refuse de permettre aux travailleurs d’équilibrer leur emploi du temps ou de prendre soin de leur santé mentale. Ces emplois sont exigeants sur le plan émotionnel et il a été prouvé qu’une semaine de travail de quatre jours permettait de mieux concilier vie professionnelle et vie privée sans nuire à la qualité des services fournis. En fait, ces travailleurs ont bénéficié d’une semaine de travail de quatre jours pendant près de vingt ans, ouvrant la voie à des options d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée qui se sont révélées capables d’attirer et de retenir un personnel dévoué au service du comté de Northumberland, jusqu’à ce qu’ils soient privés de cette possibilité. Le résultat a été un exode du personnel vers d’autres villes qui offrent des charges de travail plus raisonnables et de meilleurs salaires, en proposant les mêmes options que celles qui ont fait le succès du comté de Northumberland.

Alors que les travailleurs de première ligne ont été chassés de l’agence, le nombre de cadres a augmenté. Il y a maintenant neuf personnes à la direction qui supervisent environ 30 travailleurs de première ligne. Comment cela permet-il de répondre au mieux aux besoins des personnes vivant dans des campements, obligées de se tourner vers des centres d’hébergement ou ayant du mal à payer des frais de garde d’enfants ?

Nos communautés comptent sur ces travailleurs. Ils méritent des conditions de travail décentes, qui concilient les besoins de leurs familles, leur santé mentale et leur bien-être, tout en servant les habitants du comté de Northumberland au moment où ils sont le plus vulnérables. Je vous demande instamment d’écouter les préoccupations des travailleurs lorsqu’ils vous disent qu’ils sont épuisés.

Aidez-nous à réparer notre filet de sécurité et à protéger nos communautés pour les générations futures.

Sincèrement,

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