HAMILTON (ONTARIO) – À la suite d’une vive controverse entourant une décision de fermer les services de médecine légale pour Niagara, Hamilton et les collectivités environnantes, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) demande, aujourd’hui, aux députés provinciaux de la région, peu importe leur allégeance politique, de s’unir et de s’exprimer pour empêcher la fermeture.
Dave Murphy, président de la section locale 7800 du SCFP, qui représente le personnel de Hamilton Health Sciences (HHS), exhorte les députés conservateurs de la région Sam Oosterhoff, Toby Barrett, Will Bouma, Sylvia Jones et Donna Skelly à dénoncer la fermeture. « Tous leurs électeurs seront affectés négativement alors que les enquêtes préliminaires et les enquêtes sur des décès ralentiront », de dire M. Murphy.
Quelque 1 300 autopsies médico-légales et enquêtes sur des morts soudaines ou suspectes sont effectuées chaque année à l’unité de médecine légale de HHS. On prévoyait transférer ces dossiers à Toronto. Les pathologistes, les policiers, les procureurs de la Couronne, les exploitants de salons funéraires, les médias locaux, le SCFP et la cheffe du NPD (parti de l’opposition) de la région ont dénoncé la fermeture. Ils ont tous exprimé de graves préoccupations au sujet des conséquences et des craintes au sujet des délais importants que cela entraînera pour les autopsies, les enquêtes et les procès.
La décision comportait également des allégations (qui ont été rapportées par les médias) à l’effet que la fermeture est liée à des représailles à la suite d’une enquête en cours devant le Conseil de surveillance des enquêtes sur les décès de la province.
Selon M. Murphy, il y a de nombreuses bonnes raisons pour lesquelles cette décision de fermeture doit être annulée. « Cette unité de médecine légale est le deuxième service le plus occupé en Ontario. Il sera encore plus occupé une fois que les recommandations de l’enquête publique sur la sûreté et la sécurité des pensionnaires des foyers de soins de longue durée seront mises en œuvre. »
De plus, le plan stratégique du Système ontarien d’investigation sur les décès (2015-2020) établit cet objectif : « Un élargissement et une amélioration de la capacité régionale de prestation de services permettant la gestion d’un plus grand nombre de cas à l’échelle locale/régionale. » L’unité de médecine légale de l’hôpital de Hamilton effectue présentement des enquêtes sur les décès, y compris les homicides, les décès d’enfants et les surdoses. Il y a trois pathologistes judiciaires à Hamilton, en plus d’une équipe qui comprend des techniciens aux autopsies embauchés récemment.
« Toronto ne peut pas être le centre d’une prestation efficace de ces services de santé et d’enquête sensibles au temps », de dire Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO) du SCFP. « En fin de compte, ce geste sera plus coûteux, les enquêtes de police et les procès ralentiront et les objectifs visant à améliorer les services régionaux entourant un décès seront hors de portée. Nous espérons que les députés provinciaux conservateurs s’exprimeront avant qu’il ne soit trop tard. »
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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Dave Murphy, président de la section locale 7800 du SCFP, au 905-518-5218
Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario-SCFP, au 416-884-0770
Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300 ou à [email protected]
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