Sault Ste. Marie (ONTARIO) – La façon dont les membres du personnel hospitalier de l’Ontario sont touchés physiquement, psychologiquement, financièrement et sur le plan interpersonnel, par la violence au travail, est au cœur d’une nouvelle étude intitulée Assaulted and Unheard: Violence Against Healthcare Staff; cette étude sera rendue publique le dimanche 3 décembre 2017, à 11 h 00, à la filiale 25 de la Légion royale canadienne, 96, chemin Great Northern, Sault Ste. Marie.

L’étude, dirigée par les chercheurs canadiens Dr Jim Brophy et Dre Margaret Keith, affiliés à l’Université de Windsor et à l’Université de Stirling, au Royaume-Uni, et Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO), est publiée dans NEW SOLUTIONS: A Journal of Environmental and Occupational Health Policy.

« Notre étude va au-delà des chiffres afin de mieux comprendre cette expérience et donner une voix aux prestataires de soins de santé qui ont présentement peur de parler publiquement de cette situation préoccupante », d’expliquer les chercheurs.

Dans le cadre de groupes de discussion approfondie avec les membres du personnel victimes de violence, ils ont également examiné la disponibilité et les conséquences du soutien psychologique et financier après l’incident, de l’insuffisance de signalement, de la menace de représailles et de la normalisation de la violence.

Des entrevues ont été effectuées auprès de 54 membres du personnel de la santé à l’emploi d’hôpitaux de soins actifs, d’établissements de soins de longue durée, de centres médico-légaux ou de désintoxication et qui avaient de l’expérience dans divers services. Des 54 participants, 23 travaillaient dans des centres médico-légaux, des unités de psychiatrie, des urgences ou des unités de démence, et ces employés ont affirmé que des incidents violents se produisaient régulièrement, voire « chaque jour » dans certains cas.

Un sondage provincial effectué auprès de 2 000 membres du personnel des hôpitaux de l’Ontario, rendu public plus tôt en novembre, a conclu que 68 pour cent des membres du personnel des soins directs, comme les préposés aux services de soutien à la personne et les infirmiers, ont vécu au moins un incident de violence physique au travail.

L’étude, qui s’est concentrée sur les expériences personnelles des membres du personnel agressés, suggère que la violence à l’égard des membres du personnel de la santé n’est pas simplement un problème épisodique individuel, mais plutôt un problème structurel et stratégique ancré dans des facteurs sociaux, économiques, organisationnels et culturels plus vastes.

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Jim Brophy et Margaret Keith, chercheurs, Université, de Stirling, au 519-735-2944

Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario, au 416-884-0770

Stella Yeadon, Service des communications du Syndicat canadien de la fonction publique, au 416-559-9300

 

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