Tout au long de la pandémie, les ambulanciers paramédicaux, les travailleurs de la santé publique et des services sociaux et le personnel des travaux publics ont offert des services essentiels aux résidents de la région de Waterloo.
Parmi un large éventail de services publics, ils ont répondu à la fréquence accrue d’appels d’urgence relativement à de multiples formes de crises, dont des incidents de violence familiale et d’overdose aux opioïdes, ils ont aidé à gérer les cliniques de vaccination, ils ont aidé les gens à avoir accès aux programmes d’aide sociale et ils ont réparé et entretenu les routes.
Offrir ces services pendant une pandémie n’est pas chose facile. Les ambulanciers paramédicaux représentés par la section locale 5191 du SCFP ont fait des quarts de travail plus longs qu’à l’habitude, ils ont été exposés à maintes reprises à la COVID-19, ils se sont sentis isolés de leurs propres familles, ils ont travaillé en manque de personnel et ils ont continué même s’ils se sentaient méprisés à la table de négociation par l’employeur, la Municipalité régionale de Waterloo.
L’employeur remplace les travailleurs à temps plein par des travailleurs à temps partiel et il ne traite pas les préoccupations au sujet de l’épuisement professionnel et des blessures, qui sont liés au manque de personnel et à la surcharge de travail, alors que la municipalité régionale priorise un « service allégé ».
L’employeur a adopté une attitude similairement désinvolte dans ses négociations avec la section locale 1833 du SCFP, qui représente 900 travailleurs en garderie, de la santé publique, de la TI, des services sociaux, des finances, du logement, des musées, des bibliothèques, de l’application des lois, de l’ingénierie, du transport aérien, du site d’enfouissement et du transport.
La région ferme quatre garderies et laisse plus de 250 parents pour compte, tout en mettant plus de 80 travailleurs à pied. Dans d’autres services, les charges de travail accrues et les problèmes de santé mentale ont rencontré l’indifférence alors que l’employeur priorise les emplois temporaires et se sert des mesures disciplinaires punitives contre sa main-d’œuvre.
Entre-temps, le canton de Wellseley, dont le maire a un siège au conseil de la Municipalité régionale de Waterloo, veut revoir complètement l’entente conclue avec la section locale 1542.1 du SCFP, qui représente 12 travailleurs des travaux publics et des parcs. L’employeur veut modifier les heures de travail tout en réduisant les avantages sociaux et les congés de maladie qui ont été précédemment négociés.
Les trois sections locales ont reçu des mandats de grève massifs de leurs membres. Cependant, ils préfèrent continuer d’offrir des services (dont ils profitent également en tant que membres de la collectivité) et conclure une entente équitable.
Si vous êtes d’accord que la région devrait négocier de manière équitable pour voir à ce que les travailleurs qui offrent des services publics aient droit à des conditions de travail décentes, veuillez envoyer un message aux conseillers régionaux.