HAMILTON (ONTARIO) — Comme dans d’autres collectivités ontariennes, les résidents des établissements de soins de longue durée de la région de Hamilton reçoivent moins de soins de moins de membres du personnel qu’à peu près n’importe où ailleurs au Canada, selon un rapport qui sera publié lundi, à Hamilton.

La nouvelle recherche effectuée par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) indique que non seulement les établissements de soins de longue durée sont sous-financés en Ontario, ils sont également en sous-effectif comparativement aux autres provinces. Le rapport intitulé Long-Term Care Understaffing Fewer Hands in Hamilton (Pénurie d’effectifs dans les soins de longue durée à Hamilton) décrit les crises latentes dans les soins de santé et présente des estimations du manque de personnel dans les établissements de soins de longue durée de Hamilton.

Deux membres du personnel qui offrent des soins directs dans un établissement de soins de longue durée de Hamilton, une infirmière et une préposée aux services de soutien à la personnel, seront disponibles lors de la publication du rapport pour parler de leurs expériences personnelles dans l’offre de soins à des résidents dans un réseau complexe, où il y a peu de ressources et où le niveau de stress est de plus en plus élevé. Elles rapportent que les soins sont compromis sur de nombreuses questions : la sécurité des résidents, la propreté, la nourriture, les pansements, les conditions qui causent l’incontinence des résidents et l’insuffisance de contrôle des infections. Malheureusement, elles affirment qu’un manque de temps pour entourer les résidents d’affection, résidents qui sont souvent dans un état de vulnérabilité extrême et dans les étapes finales de leur vie, est maintenant la « norme acceptée ».

Il y a 17 établissements de soins de longue durée à Hamilton, qui disposent de 2 437 lits. On permet uniquement aux personnes les plus malades d’attendre pour un lit de soins de longue durée parce qu’il n’y a pas suffisamment de lits dans le réseau.

Selon la recherche, une stratégie gouvernementale agressive de réduction des coûts en éliminant le plus de patients possible des hôpitaux a décuplé les difficultés des données démographiques qui changent rapidement.

Le manque de personnel dans les établissements de soins de longue durée où la majorité des résidents ont plus de 85 ans et souffrent de problèmes médicaux complexes, dont bon nombre de démence, « est systémique », de dire Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario du SCFP (CSHO/SCFP).

Hurley encourage les trois partis provinciaux à « examiner de manière objective la preuve qui démontre la nécessité d’augmenter les soins aux résidents, particulièrement lorsqu’on parle de sécurité des résidents, et de s’engager à augmenter les niveaux de soins et de dotation en personnel dans les établissements de soins de longue durée. En ignorant les manques de personnel criants, nous continuerons malheureusement de voir des attaques entre résidents. Certains, comme le résident d’un établissement de soins de longue durée de la région de Hamilton qui a été battu, cet hiver, par un autre résident, entraîneront des décès ».

      

       QUOI :           Conférence de presse pour le lancement du rapport Long-Term Care Understaffing Fewer Hands in Hamilton

       OÙ :               Bureau de la section locale 7800 du SCFP, 795, rue King Est, Hamilton

       QUAND :       Le lundi 15 mai 2017, à 10 h 00

 

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

 

Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300