Le 24 juin, le conseil d’administration de la Société de promotion du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) votera à savoir si l’indexation garantie sera éliminée ou non pour les membres en faveur d’une proposition qu’il appelle « risque partagé ».
OMERS est un régime de retraite à prestations déterminées pour environ un demi-million de travailleurs municipaux de l’Ontario, dont des employés de conseils scolaires et de sociétés d’aide à l’enfance, des travailleurs de bibliothèque, des policiers, des pompiers et des ambulanciers paramédicaux. Ce n’est pas la première fois qu’ils tentent d’imposer cette coupure aux travailleurs de l’Ontario. En 2018, Rankandfile.ca a publié un article sur une tentative précédente (en anglais seulement) par un fonds de pension d’imposer l’indexation conditionnelle. Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) avait fait campagne contre ce changement (en anglais seulement) alors et il lutte encore présentement.
Les membres du SCFP représentent 45 % de tous les membres d’OMERS. Rankandfile.ca a discuté avec le SCFP au sujet de sa campagne actuelle et de ce que changement signifierait pour les travailleurs municipaux de l’Ontario.
« C’est vraiment troublant parce que nos membres et notre syndicat – en tant que plus important promoteur du régime – ont été clairs dès le départ que nous sommes contre ce changement », de dire le président du SCFP-Ontario Fred Hahn.
« S’ils étaient vraiment là pour les membres du régime, de poursuivre M. Hahn, alors [OMERS] chercherait toutes les autres options possibles avant d’explorer une telle concession. »
Lire l’entrevue complète ici. (en anglais seulement)