BRANTFORD, ON – Un récent sondage auprès des travailleurs de l’éducation de l’Ontario, notamment les aides-enseignants, les éducateurs de la petite enfance, les travailleurs auprès des enfants et des jeunes, les concierges, les travailleurs de l’entretien et des métiers, et les secrétaires d’école, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), montre qu’une grave crise de sous-financement a entraîné une grave pénurie de personnel, la non-satisfaction des besoins des élèves et une augmentation de la violence au sein du Conseil scolaire du district de Grand Erie.

L’enquête du SCFP-CSCSO a été menée auprès de plus de 12 000 répondants de l’ensemble de l’Ontario, dont plus de 200 provenant d’écoles de la région de Brantford. L’enquête met en évidence une crise de sous-effectif dans toutes les classifications, ce qui entraîne un soutien insuffisant aux élèves et au personnel des écoles et de la communauté de Brantford. Les bureaux des écoles sont surchargés par des demandes croissantes, le nettoyage des écoles souffre et les réparations sont retardées ou ne sont pas effectuées.

Lisez le rapport complet de l’enquête SCFP-CSCSO sur les services dans la région de Brantford.

La section locale 5100 du SCFP représente près de 900 membres, dont des assistants d’éducation, des travailleurs auprès des enfants et des jeunes, du personnel de secrétariat, des informaticiens, des gardiens et d’autres travailleurs de l’éducation.

Pour la seule année scolaire en cours, le Conseil scolaire du district de Grand Erie a dû faire face à une réduction d’au moins 31 millions de dollars du financement réel par élève.

De nombreux travailleurs de l’éducation du conseil scolaire déclarent être fréquemment confrontés à des incidents violents sur leur lieu de travail, plus de 63 % des assistants d’éducation et des travailleurs de l’enfance et de la jeunesse étant victimes d’un incident violent chaque jour.

Ce grave sous-financement met en danger les élèves et les travailleurs parce que les écoles manquent de personnel. Cela signifie également que les élèves voient leur environnement d’apprentissage régulièrement perturbé, ce qui crée un environnement qui est loin d’être propice à une éducation de la plus haute qualité

Les travailleurs de l’éducation du SCFP de toute la province demandent au gouvernement Ford d’augmenter immédiatement le financement des conseils scolaires, de les doter d’un personnel adéquat afin que les travailleurs de l’éducation puissent faire leur travail dans la dignité et le respect, et de s’attaquer à la crise de la violence dans les conseils scolaires de l’Ontario.

Le CSCSO représente plus de 57 000 travailleurs de l’éducation en Ontario

Citations

Joe Tigani, président du CSCSO : Il est tout à fait clair que le système éducatif de l’Ontario est à bout de souffle. Pendant des années, le gouvernement conservateur a continué à réduire de plusieurs milliards de dollars le financement du secteur de l’éducation, ce qui a entraîné une grave pénurie de personnel, une augmentation de la violence à l’encontre du personnel et des élèves, et la négligence des besoins de nos élèves. Il ne fait aucun doute que le gouvernement Ford a abandonné le secteur de l’éducation. Le gouvernement de l’Ontario doit accroître son investissement dans les étudiants et les travailleurs de l’éducation et remédier immédiatement à cette situation. Les élèves méritent mieux, les parents méritent mieux et nos travailleurs de l’éducation méritent mieux.

Sarah Kuva, présidente du SCFP 5100 : Le manque important de personnel dans les écoles du Conseil scolaire du district de Grand Erie a augmenté la violence, rendant de nombreux environnements de travail dangereux. Les travailleurs ont connu une augmentation de la charge de travail physique et mentale, ce qui conduit à l’épuisement du personnel. La dotation minimale de tous les postes du SCFP signifie que les besoins des élèves ne sont pas satisfaits, pas plus que ceux des bâtiments. Le personnel occasionnel ne reçoit pas une formation suffisante pour faire face aux situations difficiles qu’il rencontre, ce qui le met en danger, ainsi que les autres travailleurs. Le nombre d’élèves ayant besoin d’un soutien et la quantité de soutien dont ils ont besoin ont augmenté sans que le nombre d’assistants d’éducation n’augmente de manière substantielle. De nombreuses classes autonomes ont été reclassées et le soutien dans les classes a été réduit, même si le nombre d’élèves dans chaque classe n’a pas changé. Tous les travailleurs essaient de faire plus avec moins. Notre commission scolaire a besoin de plus de personnel et de plus de fonds. Quelque chose doit changer.

Les chiffres en un coup d’œil

  • Le Conseil scolaire du district de Grand Erie est confronté à une réduction d’au moins 31 millions de dollars du financement réel par élève en 2024-25.
  • 62 % des membres déclarent faire du travail non rémunéré pour le conseil scolaire, ce qui revient à subventionner les écoles pour compenser le manque de financement. Si l’on extrapole la quantité de travail non rémunéré rapportée à l’ensemble des membres de ces sections locales, cela équivaut à 23,9 emplois équivalents temps plein de travail non rémunéré effectués par les membres du SCFP.
  • 83 % des personnes interrogées déclarent ressentir du stress en raison d’une charge de travail excessive
  • 89 % des personnes interrogées déclarent être victimes d’incidents violents ou perturbateurs sur leur lieu de travail. 98 % des assistants d’éducation ou des travailleurs de l’enfance et de la jeunesse sont confrontés à des incidents violents ou perturbateurs sur leur lieu de travail, 64 % d’entre eux déclarant que cela se produit tous les jours.

84 % des personnes interrogées déclarent qu’il n’y a pas assez de personnes employées dans leur propre catégorie d’emploi au sein du conseil scolaire ou de leur école. 88 % des personnes interrogées ont déclaré que les services aux élèves, au personnel ou à la communauté scolaire seraient améliorés s’il y avait plus de personnel dans leur classification.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Shannon Carranco

Communications du SCFP

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514-703-8358

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