WATERLOO, ON – Une enquête récente menée auprès des travailleurs de l’éducation de l’Ontario, notamment les aides-enseignants, les éducateurs de la petite enfance, les travailleurs de l’enfance et de la jeunesse, les concierges, les travailleurs de l’entretien et des métiers, et les secrétaires d’école, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), montre qu’une grave crise de sous-financement a entraîné une pénurie de personnel, les besoins des élèves n’ont pas été satisfaits et une augmentation de la violence au sein du Conseil scolaire du district catholique de Waterloo.

L’enquête du SCFP-CSCSO a été menée auprès de plus de 12 000 répondants de l’ensemble de l’Ontario, dont près de 800 du Conseil scolaire catholique de district de Waterloo. L’enquête fait état d’une crise de sous-effectif dans toutes les classifications, ce qui entraîne un soutien insuffisant aux élèves et au personnel des écoles et de la communauté de Waterloo. Les bureaux des écoles sont surchargés par des demandes croissantes, le nettoyage des écoles souffre et les réparations sont retardées ou ne sont pas effectuées.

Lire le rapport complet de l’enquête SCFP-CSCSO sur les services dans la région de Waterloo.

Le SCFP 2512 représente plus de 1000 membres, dont des assistants d’éducation, des éducateurs d’enfants et d’adolescents, des éducateurs agréés de la petite enfance, des secrétaires, des informaticiens, des surveillants d’étudiants et d’autres travailleurs de l’éducation.

Pour la seule année scolaire en cours, le Conseil scolaire du district catholique de Waterloo a dû faire face à une réduction d’au moins 30 millions de dollars de la part du gouvernement conservateur dans le cadre du financement réel par élève. De nombreux travailleurs de l’éducation du conseil scolaire déclarent être fréquemment confrontés à des incidents violents sur leur lieu de travail, plus de 51 % des assistants d’éducation et des travailleurs de l’enfance et de la jeunesse étant victimes d’un incident violent chaque jour.

Ce grave sous-financement met en danger les élèves et les travailleurs parce que les écoles manquent de personnel. Cela signifie également que les élèves voient leur environnement d’apprentissage régulièrement perturbé, ce qui crée un environnement qui est loin d’être propice à une éducation de la plus haute qualité

Les travailleurs de l’éducation du SCFP de toute la province demandent au gouvernement Ford d’augmenter immédiatement le financement des conseils scolaires, de les doter d’un personnel suffisant pour que les travailleurs de l’éducation puissent faire leur travail dans la dignité et le respect, et de s’attaquer à la crise de la violence qui sévit dans les conseils scolaires de l’Ontario.

Le CSCSO représente plus de 57 000 travailleurs de l’éducation dans toute la province

Citations

Joe Tigani, président du CSCSO : Il est tout à fait clair que le système éducatif de l’Ontario est à bout de souffle. Pendant des années, le gouvernement conservateur a continué à réduire de plusieurs milliards de dollars le financement du secteur de l’éducation, ce qui a entraîné une grave pénurie de personnel, une augmentation de la violence à l’encontre du personnel et des élèves, et la négligence des besoins de nos élèves. Il ne fait aucun doute que le gouvernement Ford a abandonné le secteur de l’éducation sur le site. Le gouvernement de l’Ontario doit augmenter son investissement dans les étudiants et les travailleurs de l’éducation et remédier immédiatement à cette situation. Les élèves méritent mieux, les parents méritent mieux et nos travailleurs de l’éducation méritent mieux.

Mechelle O’Hagan, présidente du SCFP 2512 : Les membres du SCFP 2512 ne peuvent pas continuer à travailler dans ces conditions. La grave pénurie de personnel au sein du Conseil scolaire catholique du district de Waterloo a atteint un point tel que nos membres sont incapables de fournir le soutien nécessaire à nos élèves, qui passent de plus en plus entre les mailles du filet. Lorsque les écoles manquent de personnel, le personnel est contraint d’assumer des responsabilités supplémentaires, ce qui conduit à l’épuisement professionnel, à un stress accru et, en fin de compte, à un manque de soutien adéquat pour les élèves qui en ont le plus besoin. Ce cycle est insoutenable et doit être résolu immédiatement.

Les chiffres en un coup d’œil

  • Le Conseil scolaire du district catholique de Waterloo est confronté à une réduction d’au moins 30 millions de dollars du financement réel par élève en 2024-25.
  • 56 % des membres déclarent faire du travail non rémunéré pour le conseil scolaire, ce qui revient à subventionner les écoles pour compenser le manque de financement. Si l’on extrapole la quantité de travail non rémunéré rapportée à l’ensemble des membres de la section locale, cela équivaut à 22,8 emplois équivalents temps plein de travail non rémunéré effectués par les membres du SCFP.
  • 81 % des personnes interrogées déclarent ressentir du stress en raison d’une charge de travail excessive
  • 83 % des personnes interrogées déclarent être victimes d’incidents violents ou perturbateurs sur leur lieu de travail. 96 % des assistants d’éducation ou des travailleurs de l’enfance et de la jeunesse sont confrontés à des incidents violents ou perturbateurs sur leur lieu de travail, 51 % d’entre eux déclarant que cela se produit tous les jours.
  • 70 % des personnes interrogées déclarent qu’il n’y a pas assez de personnes employées dans leur propre catégorie d’emploi au sein du conseil scolaire ou de leur école. 82 % des personnes interrogées ont déclaré que les services aux élèves, au personnel ou à la communauté scolaire seraient améliorés s’il y avait plus de personnel dans leur classification.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Shannon Carranco du SCFP

[email protected]
514-703-8358

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