Toronto, ON – Alors que la pénurie de main-d’œuvre dans les services de garde d’enfants limite l’accès des familles à des services de garde abordables, un nouveau rapport montre que l’Ontario a pris du retard par rapport à la plupart des autres provinces en ce qui concerne les salaires dans les services de garde d’enfants.

Le rapport de l’Ontario Coalition for Better Child Care (coalition ontarienne pour l’amélioration des services de garde d’enfants) et de l’Association of Early Childhood Educators Ontario (association ontarienne d’éducateurs de la petite enfance) montre que l’Ontario est l’une des quatre provinces qui n’ont toujours pas introduit d’échelle salariale ou de grille salariale dans le cadre du Plan pancanadien pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (PCAGJE). Le salaire plancher de 19 $ l’heure pour les éducateurs de la petite enfance inscrits est le troisième plus bas du pays – plus de 4 $ de moins que l’Alberta, 8 $ de moins que l’Île-du-Prince-Édouard et 13 $ de moins que le Yukon. Il n’existe pas de salaire plancher pour les autres employés des services de garde d’enfants au-delà du salaire minimum provincial.

Alors que le ministère de l’Éducation de l’Ontario a tenu des consultations en janvier sur une nouvelle stratégie relative à la main-d’œuvre des services de garde d’enfants, le secteur attend toujours le plan de la province. Entre-temps, la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la garde d’enfants pousse les programmes locaux de garde d’enfants à fermer des salles et à limiter les inscriptions, à un moment où de plus en plus de parents espèrent avoir accès à des places de garde d’enfants à prix abordable.

« C’est une tempête parfaite. La crise de la main-d’œuvre dans le secteur de la garde d’enfants s’est aggravée depuis le début de la pandémie et, aujourd’hui, elle répond à une demande accrue de places en garderie en raison de la baisse des tarifs. Ce qui est triste, c’est que cette situation était tout à fait prévisible et aurait pu être évitée si le gouvernement Ford avait fait davantage pour augmenter les salaires des travailleurs des services de garde d’enfants. Toutes les personnes consultées par le ministère lui ont dit d’augmenter les salaires, mais au lieu de cela, l’Ontario prend de plus en plus de retard, » a déclaré Carolyn Ferns, de la Coalition ontarienne pour l’amélioration des services de garde d’enfants.

La publication du rapport de l’OCBCC et de l’AECEO coïncide avec la 23e journée annuelle d’appréciation des travailleurs du secteur de l’éducation et de la garde d’enfants, une journée destinée à célébrer la valeur de la main-d’œuvre des services de garde d’enfants.

« Il est temps d’aller au-delà des remerciements. Le gouvernement de l’Ontario doit montrer qu’il se soucie des EPE et des travailleurs des services de garde en augmentant immédiatement les salaires. C’est la seule façon de retenir les EPE dans le secteur, d’attirer à nouveau ceux qui l’ont quitté et de recruter des éducateurs plus qualifiés, » a déclaré Alana Powell, de l’Association of Early Childhood Educators Ontario (Association ontarienne des éducateurs de la petite enfance).

Le rapport de l’OCBCC et de l’AECEO expose la position de la communauté des services de garde d’enfants sur une échelle salariale financée par l’État et demande une action immédiate pour augmenter les salaires des travailleurs des services de garde d’enfants et d’éducation à l’enfance. Le rapport demande :

  • Une échelle salariale d’au moins 30 à 40 dollars de l’heure pour les EPEI.
  • Au moins 25 dollars de l’heure pour le personnel non-EPEI.
  • Augmentations annuelles et échelons pour récompenser les années de service.
  • Mise en œuvre immédiate des régimes d’avantages sociaux et de retraite.

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Contact :

Carolyn Ferns

Coordinatrice des politiques, Coalition ontarienne pour l’amélioration des services de garde d’enfants

[email protected]

647-218-1275

Alana Powell

Directeur exécutif, Association ontarienne des éducateurs de la petite enfance

[email protected]

613-898-9248

JM:lf/cope 491