Cette année, le 1er mai, Jour des premiers intervenants, nous reconnaissons les travailleurs qui luttent sur les lignes de front d’une crise mondiale depuis plus d’un an maintenant.
Le même jour, il y a un an, nous demandions au gouvernement de voir à ce que les ambulanciers paramédicaux et les répartiteurs d’ambulances sur les lignes de front soient équipés de façon adéquate pour s’attaquer au coronavirus dont la propagation était rapide. Nous n’avons pas pensé au fait que, un an plus tard, nous serions en pleine troisième vague de la pandémie, étant confrontés aux taux d’infection les plus élevés depuis le début de la pandémie.
On ne peut trop insister sur l’énorme gratitude que la population de l’Ontario a à l’égard du travail acharné et des sacrifices que vous avez faits au cours de la dernière année. Mais le gouvernement de l’Ontario n’a pas démontré qu’il comprend les sacrifices que vous avez faits et le travail que vous avez accompli pour protéger la population de l’Ontario, alors que ses demi-mesures et ses règles incohérentes ont permis à cette pandémie de durer depuis plus d’un an. Au cours de cette période, des ambulanciers paramédicaux et des répartiteurs d’ambulances ont contracté la COVID-19, ont dû travailler de longues heures et dans situations où les niveaux de stress étaient plus élevés.
Afin de mettre fin à cette pandémie, nous devons voir à ce que tous les travailleurs de première ligne puissent être vaccinés dès que possible et à ce que tout travailleur de première ligne qui a des symptômes de la COVID-19 ne soit pas forcé de choisir entre aller travailler ou perdre un chèque de paye afin de se mettre en isolement. Comme de nombreux travailleurs de première ligne en Ontario, il y a des travailleurs des services paramédicaux qui n’ont pas accès à des congés de maladie payés. Nous réitérons les demandes des quatre coins de la province pour la mise en œuvre de congés de maladie payés pour tous les travailleurs de la province et de congés payés pour que les travailleurs puissent se faire vacciner contre la COVID-19.
Plus d’un an après le début de la pandémie, les ambulanciers paramédicaux et les répartiteurs d’ambulances qui contractent la COVID-19 continuent d’essuyer des refus lorsqu’ils demandent des prestations de la CSPAAT. Nous renouvelons notre demande pour que le gouvernement présume que tous les cas de COVID-19 chez les travailleurs de première ligne soient considérés comme ayant été contractés au travail et qu’il permette aux travailleurs de première ligne d’avoir accès aux prestations de la CSPAAT qu’ils méritent.
Les services paramédicaux des quatre coins de la province, où il y avait un manque de personnel avant même la pandémie, fonctionnent souvent avec peu ou pas d’ambulances pour répondre à l’appel suivant. Les services paramédicaux ne devraient pas devoir compter sur leurs voisins tout aussi sous-financés pour venir les aider lorsqu’il n’y a pas suffisamment d’ambulances sur la route.
Le SCFP-Ontario et le Comité des travailleurs ambulanciers du SCFP-Ontario (CACO) tiennent à exprimer leur gratitude aux 5 500 ambulanciers paramédicaux et répartiteurs d’ambulances qui répondent à des appels et souvent risquent leur propre santé et leur propre sécurité au travail. Nous réitérons également notre demande pour que le gouvernement de l’Ontario mette fin au sous-financement qui a étiré les ressources au maximum et eu des conséquences sur les services dont dépendent les Ontariens, ce qui était le cas avant même cette crise. Ne laissez pas ce gouvernement prendre votre travail acharné pour acquis.
Fred Hahn, président du SCFP-Ontario
Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario
MS:gb/sepb491
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