OTTAWA (ONTARIO) – Ottawa risque de délaisser ses résidents pauvres et vulnérables si les augmentations des prix des billets pour le transport en commun et les coupures aux services offerts dans les refuges pour sans-abris sont adoptées dans le prochain budget municipal, d’avertir les travailleurs des services de garde représentés par la section locale 2204 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Les travailleurs de tous les secteurs des services sociaux d’Ottawa assisteront à la réunion du conseil municipal d’Ottawa sur le budget, réunion qui aura lieu dans la chambre du conseil, à l’hôtel de ville, le mercredi 11 mars, à 10 h 00. Ils seront présents pour demander que les conseillers protègent les services offerts aux personnes vulnérables d’Ottawa.
Le prochain budget municipal contient plusieurs mesures qui nuiront aux personnes pauvres, aux personnes à faible revenu et aux sans-abris :
- des augmentations des prix des billets pour le transport en commun de 2 pour cent;
- moins de soutien pour les services de garde municipaux;
- des coupures dans les refuges pour sans-abris.
« La Ville abandonne littéralement les gens avec sa décision de réduire le financement pour tous les programmes existants de soutien aux sans-abris », de dire Lauren Hamshuk, de la section locale 2204 du SCFP.
« En n’offrant même pas de financement de transition aux organismes, la Ville exclut ses résidents vulnérables de services municipaux importants. »
Les membres demanderont à la Ville de geler les prix des billets pour le transport en commun et d’étendre le laissez-passer communautaire aux personnes à faible revenu. Ils souhaitent également que le conseil offre un financement transitoire aux organismes qui perdront du financement, afin que des programmes vitaux ne soient pas perdus.
« La hausse des prix des billets pour le transport en commun fait en sorte qu’il est de plus en plus difficile pour les personnes à faible revenu d’avoir accès aux services et aux emplois et de satisfaire à leurs besoins essentiels. Nous ne pouvons pas avoir de système qui est juste pour tout le monde si 55 cents de chaque dollar dépensé pour les services d’autobus sont payés à même la boîte de perception », de dire Mme Hamshuk.
Les coupures dans les services offerts aux sans-abris sont également une préoccupation parce que la Stratégie de partenariat pour le logement actuelle de la Ville requiert que 65 % des fonds soient dépensés sur les projets « le logement d’abord ». Cela a entraîné une perte importante de financement pour les organismes qui offrent des services aux personnes les plus vulnérables.
La coalition demande un financement de transition pour les refuges qui doivent couper dans les programmes et mettre à pied des membres du personnel afin de répondre aux coupures budgétaires. Le financement de transition aidera les organismes touchés à adapter leur travail afin de voir à ce que les gens puissent avoir accès aux services dont ils ont besoin dans la collectivité.
« Ce ne sont pas seulement les conseillers municipaux d’Ottawa qui devraient agir. Nous voulons que tous les résidents d’Ottawa qui souhaitent une ville juste et où il fait bon vivre disent à leurs représentants élus qu’il est temps de créer une ville pour tous », de conclure Mme Hamshuk.
Au cours des cinq dernières années, le conseil a dépensé 36 millions de dollars de moins pour les services sociaux d’Ottawa, principalement en appliquant des « efficiences administratives » aux budgets des services sociaux.
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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Shellie Bird, agente à la formation syndicale, section locale 2204 du SCFP, au 613-233-0228
Mary Unan, Service des communications du SCFP, au 647-390-9839