TORONTO – Aujourd’hui, le médecin hygiéniste en chef a émis la directive no 5 qui fournit des indications claires à l’effet que des masques N-95 ou des masques de protection supérieure, des écrans faciaux et autre équipement doivent être fournis au personnel de la santé travaillant sur la ligne de front dans les établissements de soins de longue durée ou les hôpitaux où il y a des éclosions de COVID-19, entre autres améliorations.
« Les normes mises à jour contenues dans la directive no 5 sont l’aboutissement de nombreuses heures de collaboration franche et ouverte avec le ministère de la Santé. J’aimerais remercier sincèrement le gouvernement d’avoir adopté ces mesures préventives améliorées qui mettent la sécurité des travailleurs au premier plan. Il est impératif que les directions et les administrations fournissent l’ÉPI nécessaire afin de respecter leurs obligations en matière de santé et de sécurité au travail », de dire Sharleen Stewart, présidente du SEIS soins de santé.
Les normes bonifiées exigent que si un travailleur de la santé d’un établissement où il y a une éclosion entre en contact avec un cas suspect, présumé ou confirmé de la COVID-19 (patient ou résident) où les deux mètres de distance ne peuvent pas être assurés, ce travailleur de la santé peut déterminer si un respirateur N-95 ayant fait l’objet d’un ajustement, un équivalent approuvé ou une meilleure protection est nécessaire et, si tel est le cas, on doit le lui fournir.
« Notre priorité est la santé et le bien-être des femmes et des hommes qui travaillent dans le système de santé de l’Ontario et des personnes dont ils prennent soin. La direction des hôpitaux et des établissements de soins de longue durée de l’Ontario doit respecter ces exigences fondamentales. Nous croyons que ces changements réduiront significativement le risque d’infection pour les travailleurs de la santé et les plus vulnérables », a affirmé Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario du SCFP.
« En travaillant ensemble, les syndicats participant ont réussi à conclure les modalités d’une directive qui, en toute honnêteté, pourrait sauver des vies », d’affirmer Jerry Dias, président national d’Unifor. « La nouvelle directive no 5 est l’aboutissement d’une collaboration franche et ouverte avec des représentants du médecin hygiéniste en chef et du gouvernement. C’est un exemple de ce que nous pouvons accomplir lorsque les décideurs gouvernementaux et les syndicats travaillent ensemble sur des objectifs communs. »
« En protégeant tous les infirmiers et tous les travailleurs de la santé, peu importe où ces soins sont offerts, nous protégeons tous les Ontariens. En travaillant en collaboration avec les syndicats de la santé de l’Ontario, soit l’AIIO, le SEFPO, le SCFP-CSHO, le SIES et Unifor, et le gouvernement provincial, nous avons collectivement amélioré la directive no 5 afin que maintenant elle aide à obtenir des protections adéquates en matière de santé et de sécurité et renforce la responsabilité des employeurs qui est d’assurer qu’une protection soit facilement accessible. Tous les Ontariens en bénéficient alors que nous luttons pendant cette pandémie », de dire Vicki McKenna, infirmière autorisée et présidente de l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario.
« Ces améliorations à la directive no 5 rendront nos hôpitaux et foyers de soins de longue durée beaucoup plus sécuritaires pour nos travailleurs de la santé et pour tous les Ontariens. Je félicite le gouvernement d’avoir écouté les syndicats des soins de santé et d’avoir mis ces améliorations en place. Nos travailleurs de la santé de première ligne ont besoin de notre soutien alors que nous luttons contre cette pandémie et nous devons continuer de travailler ensemble pour assurer leur protection alors que nous luttons contre ce virus », de dire Warren (Smokey) Thomas, président du Syndicat des employées et employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO).
Le CSHO-SCFP, le SIES et Unifor ont présenté une demande d’examen judiciaire afin d’annuler la directive précédente. Les normes améliorées signifient que la demande pour un examen judiciaire de la directive no 5 sera retirée.