HAMILTON (ONTARIO) – Un trop grand nombre d’histoires tragiques au sujet de la qualité des soins et de la sécurité des résidents dans les établissements de soins de longue durée « devraient inciter le gouvernement provincial à prendre des mesures urgentes afin de faire en sorte qu’une norme de soins de 4 heures par jour par résident soit la loi en Ontario », de dire les membres du personnel des soins directs de la région qui tiendront un rassemblement demain, à midi (mardi 25 juillet 2017), à la Villa St. Joseph (56, chemin Governor, Dundas).

 

Les patients des établissements de soins de longue durée de l’Ontario sont plus âgés et plus malades qu’il y a dix ans. La majorité des résidents souffrent d’une certaine forme de déficience cognitive. Toutefois, « d’après ce que des études révèlent, le niveau de dotation en personnel et le financement sont plus bas dans notre province que partout ailleurs au Canada », de dire Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario du SCFP (CSHO/SCFP).

 

Le financement annuel de l’Ontario par lit de soins de longue durée s’élève à 43 970,77 $ comparativement à 52 185,09 $ dans le reste du Canada, à l’exception de l’Ontario. Le reste du Canada a l’équivalent de 3,67 heures par jour de soins infirmiers et personnels pour chaque résident, tandis qu’en Ontario c’est seulement 3,15 heures par jour.

 

Partout en Ontario, des infirmiers, des préposés aux services de soutien à la personnel et d’autres membres du personnel des établissements de soins de longue durée, ainsi que les défenseurs des conseils des familles de résidents, demandent au gouvernement libéral de l’Ontario d’augmenter les niveaux de soins des résidents. Ils affirment qu’un nombre insuffisant de membres du personnel signifie que les soins quotidiens directs sont mouvementés, précipités et manquent de compassion. Mais ce n’est pas tout. Les soins sont compromis de nombreuses façons, allant de la propreté des résidents et le contrôle des infections, en passant par l’alimentation, d’après ce que des études révèlent.

 

« Un aspect très triste des niveaux de soins insuffisants, ce sont les conditions qui augmentent l’incontinence parce qu’il n’y a pas suffisamment de membres du personnel pour répondre aux sonnettes d’appel lorsque les résidents ont besoin d’aide pour se rendre aux toilettes. Les membres du personnel soignant sont très démoralisés. Ils veulent que la province agisse dès maintenant pour augmenter les heures de soins. Ils sont très préoccupés qu’une enquête publique entreprise par le gouvernement pour examiner les actes horribles commis par une infirmière retardera les réformes des soins de santé qui sont nécessaires dès maintenant afin d’améliorer la qualité des soins et de mieux protéger les résidents », de dire Michael Hurley.

 

À la fin juin, la province a annoncé qu’elle avait l’intention de tenir une enquête publique sur les circonstances entourant l’assassinat de huit résidents âgés d’établissements de soins de longue durée à Woodstock et à London.

 

Un projet de loi d’initiative parlementaire (projet de loi 33 – Loi sur le temps alloué aux soins), qui établirait des niveaux de soins quotidiens plus élevés par résident s’il était adopté (un minimum de 4 heures), est présentement en deuxième lecture à l’Assemblée législative de l’Ontario.

 

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

 

Michael Hurley, premier vice-président du SCFP-Ontario et président du CSHO, au 416-884-0770

Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300