TORONTO (ONTARIO) – Le nouveau dépôt, aujourd’hui, de la Loi sur le temps alloué aux soins montre que le NPD de l’Ontario est le seul parti déterminé à garantir que les personnes âgées auront les normes de soins minimales imposées par une loi sur lesquelles elles pourront compter lorsqu’elles devront aller vivre dans un établissement de soins de longue durée. Et c’est le genre de leadership dont nous avons besoin en Ontario, de dire Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario.
Cet après-midi, la cheffe du NPD de l’Ontario, Andrea Horwath, a déposé à nouveau le projet de loi après que le projet de loi 33 soit mort au feuilleton à la suite de la prorogation des travaux de l’Assemblée législative par le gouvernement libéral le mois dernier. S’il est adopté, le projet de loi imposera une norme minimale de soins de quatre heures par jour pour tous les foyers de soins de longue durée de la province. C’est la troisième fois que le NPD dépose le projet de loi.
« Il n’y a présentement aucune norme minimale de soins pour les établissements de soins de longue durée en Ontario et nos aînés en souffrent. Ils ont besoin que cette loi soit adoptée dès maintenant », de dire Candace Rennick, qui a travaillé avec la porte-parole néodémocrate en matière de santé, France Gélinas, à la rédaction du projet de loi. « Bien que nous ayons tenté de travailler avec les trois partis pour mettre en œuvre des normes minimales de soins garanties, le gouvernement libéral a refusé d’agir. Je crois que c’est honteux. »
Il y a plus de 78 000 personnes qui vivent dans des foyers de soins de longue durée en Ontario. La majorité des résidents ont plus de 85 ans, près des trois quarts souffrent d’une certaine forme d’Alzheimer ou de démence et la vaste majorité ont des problèmes de mobilité. Le Canada a les niveaux de soins de longue durée les plus faibles parmi les pays ayant des économies équivalentes, et l’Ontario est la province ayant le niveau le plus faible au Canada.
« Il est inacceptable que nos êtres chers, les personnes qui ont passé leur vie à bâtir notre province et à s’occuper de nos collectivités, soient maintenant négligés au cours des dernières années de leur vie », de dire Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous avons des milliers de membres travaillant dans les soins de longue durée qui sont dévastés par le fait qu’ils ne peuvent pas fournir le niveau de soins dont leurs résidents ont besoin. Ils travaillent depuis des années à tenter de faire en sorte que le gouvernement introduise les normes minimales de soins dont nous avons besoin. Nous sommes reconnaissants qu’Andrea Horwath et le NPD soient déterminés à faire de ces normes une réalité. »
« Pour nos membres qui travaillent dans les foyers, c’est presque que comme si les résidents se retrouvaient sur un tapis roulant. On donne aux travailleurs une liste de tâches qui doivent être accomplies et ils doivent littéralement passer d’un résident à l’autre pour cocher la liste, de dire Candace Rennick. Ils ne peuvent pas passer de temps avec les résidents sur le plan humain. Ce n’est pas une façon pour nos aînés de passer les dernières années de leur vie. »
Le SCFP-Ontario continuera d’exercer des pressions sur tous les députés provinciaux afin qu’ils accélèrent l’adoption du nouveau projet de loi avant les élections du printemps.
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