TORONTO (ONTARIO) – L’opposition à la loi sur la restriction de la rémunération du gouvernement de Doug Ford, dirigée par la Fédération du travail de l’Ontario (FTO) et une coalition de plus de quarante syndicats, a gagné en force après la décision du tribunal du Manitoba qui a annulé une loi similaire.

Le SCFP-Ontario est un des syndicats de la coalition qui a contesté la constitutionnalité du projet de loi 124 en mars. Cette loi permet aux conservateurs de Doug Ford de passer outre la négociation collective, en blâmant, dans les faits, les travailleurs de première ligne pour le déficit et en les contraignant à accepter des salaires qui ne suivent pas l’inflation.

« La décision rendue au Manitoba envoie un message clair au gouvernement de l’Ontario », de dire Fred Hahn, président du SCFP-Ontario, qui représente plus de 280 000 travailleurs du secteur public. « Les tribunaux nous montrent que les gouvernements conservateurs ne peuvent pas s’en sortir en bafouant le droit des travailleurs à la libre négociation collective. Cela témoigne de la compréhension croissante du fait qu’il faille respecter les travailleurs du secteur public. »

Alors que le salaire annuel moyen des membres du SCFP est d’environ 40 000 $, M. Hahn caractérise l’intention du premier ministre Doug Ford de limiter les augmentations salariales à 1 % par an au maximum, ce qui est inférieur au taux d’inflation, une « attaque honteuse contre les travailleurs que les conservateurs de Doug Ford qualifient de héros ».

« Les travailleurs de première ligne qui risquent leur propre santé pour assurer la sécurité de nos collectivités méritent une indemnisation proportionnelle à leur valeur », a déclaré Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario.

Le SCFP-Ontario ajoute qu’il est de plus en plus reconnu, y compris par le premier ministre Doug Ford lui-même, que de nombreux travailleurs de première ligne sont sous-payés. La récente « prime liée à la pandémie » qui a été accordée à de nombreux travailleurs de première ligne par le gouvernement ontarien met cette réalité en évidence.

« Les travailleurs de première ligne étaient là pour les Ontariens avant cette crise et ils répondront présents à l’appel pour fournir des services inestimables une fois celle-ci passée, a déclaré M. Hahn. Ils méritent non seulement de pouvoir se prévaloir de leurs pleins droits en vertu de la Constitution et de ne pas voir leurs salaires être artificiellement retenus, mais, en fait, ils ont besoin et ils méritent une augmentation de salaire permanente pour leur contribution permanente à nos collectivités. »

 

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