Monsieur le premier ministre Doug Ford,
Alors que les transmissions en milieu de travail représentent la majeure partie de la hausse du nombre de cas de COVID-19, il y a de plus en plus de gens qui croient que l’offre de journées de maladie payées à tous les travailleurs est une absolue nécessité pour ralentir la propagation du virus.
Les travailleurs de première ligne ont été placés dans la position impossible de devoir choisir entre un chèque de paye et leur santé et leur sécurité et celles des autres. Nous ne pouvons plus laisser faire cela.
Si un travailleur est malade, il devrait pouvoir rester à la maison – et il devrait avoir de l’aide pour le faire. Un trop grand nombre de personnes refusent de rester à la maison lorsqu’elles se sentent malades parce qu’elles ne pourront pas payer leur nourriture, leur loyer et d’autres nécessités si elles le font.
Des professionnels de la santé, des travailleurs de première ligne, des maires et des politiciens de tous les partis, y compris d’ex-dirigeants de votre Parti conservateur, ont demandé à votre gouvernement d’instaurer des journées de maladie payées, et ce dès maintenant. Des médecins hygiénistes ont spécifiquement demandé un minimum de dix journées de maladie payées pour les travailleurs.
Il est temps d’écouter les experts. Il est temps de mettre fin aux décès et aux infections inutiles. Nous vous exhortons à agir immédiatement quant aux demandes suivantes :
- mettre en œuvre des journées de maladie payées pour tous les travailleurs;
- assurer la vaccination de tous les travailleurs de première ligne;
- prévoir des congés payés pour la vaccination;
- mettre immédiatement fin à tout accroissement des pouvoirs de la police;
- voir à ce qu’il y ait de l’équipement de protection individuelle approprié (ÉPI) pour tous les travailleurs.
Les travailleurs avaient besoin de journées de maladie payées avant cette crise. Mais maintenant, plus que jamais, tous les Ontariens ont besoin de congés de maladie payés si nous voulons prévenir plus de décès de la COVID-19.
Je vous prie d’accepter, Monsieur le premier ministre, l’expression de mes sentiments distingués.
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