Nous, de la section locale 2544, aimons dire : « La journée d’école commence et se termine avec le SCFP ». C’est vrai. Je suis la dernière personne présente le soir pour verrouiller l’école, quelques heures seulement avant que mes collègues concierges arrivent le matin pour ouvrir.
Notre Conseil scolaire chronomètre tout ce que nous faisons. En raison de la COVID, nous disposons de 2,5 minutes de plus par classe pour nettoyer et il y a beaucoup à faire pendant ce petit bout de temps supplémentaire. Par exemple, nous avions l’habitude d’essuyer les bureaux tous les deux jours. Maintenant, c’est tous les jours. Nous devons aussi nettoyer les surfaces souvent touchées, poignées de porte, interrupteurs, etc., plusieurs fois par jour.
L’hiver dernier a été difficile. Il a pas mal neigé et dégager la neige et la glace fait partie de nos fonctions. On peut être tiraillé dans différentes directions. Par exemple, sécuriser le passage et l’entrée d’une école après une tempête, au même moment où un accident se produit dans une classe.
J’étais occupé avant la pandémie. Mais, maintenant que toutes les tâches et procédures supplémentaires pour arrêter la propagation de la COVID dans nos écoles incombent aux concierges, c’est encore plus affairé. Nous nous sentons vraiment responsables du fait que la santé de tous à l’école dépend en grande partie des concierges et de la façon dont nous nous acquittons de nos tâches. Par ailleurs, si l’école ferme une salle de classe parce qu’une infection ou une éclosion a été signalée, c’est le concierge qui se rend sur place pour effectuer un nettoyage en profondeur qui rendra la classe à nouveau sûre. Le risque de contracter la COVID est toujours présent à notre esprit.