TORONTO (ONTARIO) – Les travailleurs de l’éducation représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) en Ontario se préparent épauler leurs amis et voisins dont les vies et les lieux de travail ont été bouleversés par la pandémie de la COVID-19.
Les dirigeants des conseils scolaires du SCFP ont été très favorables au projet d’« engagement communautaire » du gouvernement provincial, pavant la voie aux travailleurs de l’éducation du syndicat pour prêter main forte dans les foyers de soins de longue durée, les foyers de groupe et autres établissements de soins collectifs.
« Les travailleurs de l’éducation du SCFP ont un fort sentiment d’appartenance à la communauté et ils savent qu’il y a un besoin impérieux de personnel dans la santé, les soins de longue durée et les services sociaux. Nous sommes nombreux à chercher des façons d’aider, nous sommes donc heureux d’appuyer ce plan volontaire », de dire Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP.
Elle a souligné qu’une section locale du secteur des conseils scolaires du SCFP à Kenora travaillait déjà sur des façons de pouvoir réaffecter ses concierges afin d’aider avec les besoins en nettoyage dans les hôpitaux de la région.
Très peu de travailleurs de l’éducation ont été mis à pied pendant les fermetures d’écoles en Ontario et ils sont nombreux, dont des concierges, des éducateurs de la petite enfance et des aides-enseignants, à continuer de travailler, assurant l’entretien des écoles et le soutien des élèves qui font leurs apprentissages de la maison.
M. Walton a confirmé que cela fait en sorte que « de nombreux membres du SCFP sont disponibles et prêts à aider les résidents vulnérables et les collègues épuisés ». Parmi ceux qui ont levé la main pour un détachement dans d’autres secteurs, il y a des concierges, des travailleurs des services à la jeunesse, des psychologues, du personnel d’entretien, des aides-enseignants, des travailleurs sociaux, des adjoints d’enseignement, des éducateurs spécialisés et des travailleurs des services alimentaires.
Mais même alors que les travailleurs de l’éducation du SCFP se retroussent les manches pour se porter bénévoles pour une réaffectation, ils sont conscients que leurs collègues dans d’autres secteurs ont soit subi des mises à pied massives ou sont épuisés ou encore malades – tout cela en travaillant en devant respecter des ordonnances émises en vertu des pouvoirs d’exception du gouvernement.
« En tant que travailleurs du secteur public, nous avons demandé que toutes les réaffectations se fassent sur une base volontaire et que tous les travailleurs mis à pied soient réembauchés, de dire Mme Walton. Mais, le plus important, nous reconnaissons la dure réalité révélée par la pandémie quant à l’état des services publics dans la province et ce que cela signifie pour les travailleurs et les personnes vulnérables. »
La COVID-19 n’a fait qu’amplifier ce que disent les travailleurs publics membres du SCFP depuis des années : le sous-financement du gouvernement provincial et le manque de personnel ont laissé les services publics de l’Ontario diminués, dangereusement débordés et sans la résilience nécessaire pour faire face à une pandémie.
« Ce virus a montré à chaque Ontarien les conséquences catastrophiques qu’il y a eu à priver nos services essentiels d’argent et de ressources Les personnes qui dépendent de ces services méritent mieux, tout comme les personnes qui les offrent », de conclure Laure Walton.
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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Mary Unan, Service des communications du SCFP, au 647-390-9839
Laura Walton, présidente du CSCSO, au 613-813-9951
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