Résolutions additionnelles visant à soutenir le partenaire de coalition principal du SCFP en matière de services de garde, la Coalition ontarienne pour de meilleurs services éducatifs à l’enfance (COMSEE), et prioriser les histoires personnelles des membres dans le cadre d’une campagne globale de sensibilisation publique.
Carrie Lynn Poole-Cotnam, présidente du Comité de coordination des travailleurs des services sociaux de l’Ontario (CCTSS), a encouragé les délégués du Congrès à soutenir la résolution no 5 qui demande que le SCFP-Ontario élabore une campagne de sensibilisation publique qui priorise les histoires personnelles de membres du SCFP qui offrent des services publics essentiels. « Nous savons qu’il y aura d’importantes coupures dans les services sociaux bientôt, de dire Mme Cotnam. Je veux entendre et lire leurs histoires – des histoires de triomphe, d’épreuve, de persévérance et de passion, et ce qu’ils font pour faire de l’Ontario un endroit plus juste et équitable pour tout le monde. » Mme Cotnam a conclu en soulignant l’importance des récits à la première personne afin d’obtenir des protections importantes, une reconnaissance et, finalement, un changement social pour les travailleurs partout.
En parlant de la résolution no 14 – qui préconise un système d’intervention adéquat à une urgence potentielle, incluant des pandémies – Brittany Nisbet, membre à titre personnel du SCFP-Ontario et travailleuse de première ligne des services aux personnes atteintes d’un handicap de développement, a souligné les défis auxquels les travailleurs des services aux personnes atteintes d’un handicap de développement sont confrontés dans le cadre de leur travail, particulièrement au cours des premiers jours de la pandémie. Des organismes ont encouragé les membres du personnel à réutiliser leurs masques de protection et d’utiliser des ponchos de pluie à la place des réserves d’ÉPI adéquats alors que les travailleurs offraient des services essentiels à des adultes atteints d’un handicap de développement, souvent à petite distance. Les délégués ont appuyé massivement la résolution demandant que de l’ÉPI adéquat soit fourni à tous les travailleurs en fonction du principe de précaution.
Les délégués ont soutenu haut et fort le partenariat continu du SCFP-Ontario avec la COMSEE et un travail conjoint sur la campagne « Rising Up for Child Care » (Tous debout pour les garderies). Les délégués ont mis l’emphase sur la portée et le rôle importants que joue la COMSEE dans la promotion et l’obtention de gains importants pour le secteur, dans une large mesure pour sa main-d’œuvre principalement féminine et racisée. Les délégués ont mentionné que l’échec lamentable du gouvernement provincial à défendre les garderies – avec le mauvais leadership du gouvernement provincial pendant la pandémie, environ 58 garderies ont fermé définitivement leurs portes et les travailleurs se sont retrouvés en situation de vulnérabilité face à la COVID-19 en raison des directives inadéquates en matière de santé et de sécurité et de la priorisation quant à la vaccination.
L’approbation de la résolution no 45 a eu lieu après un appel lancé pour que le SCFP-Ontario crée une politique et des pratiques englobantes pour traiter de la violence sexualisée et du harcèlement au sein du syndicat. Ensemble, Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario, Carrie Lynn Poole-Cotnam, présidente du CCTSS (services sociaux), et Tiffany Balducci, quatrième vice-présidente du SCFP-Ontario, ainsi que d’autres délégués ont souligné les lacunes fondamentales dans les processus internes pour soutenir les survivants de violence sexualisée et les problèmes systémiques qui empêchent les femmes de s’impliquer au sein du syndicat, et les éliminent tout simplement.