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Des agents de bord ont participé à une journée d’action nationale afin de sensibiliser davantage les gens au sujet du travail impayé qu’ils doivent faire et pour demander des changements quant à la façon dont ils sont payés. Rapport de Dilshad Burman. 

Des agents de bord des quatre coins du pays ont participé à une journée d’action, mardi, afin d’exiger ce qu’ils affirment être pourtant simple – que lorsqu’ils sont au travail, ils devraient être payés.

Contrairement à la majorité des autres professions, les agents de bord ne sont pas payés lorsqu’ils commencent leurs quarts de travail, mais plutôt seulement à partir du moment où l’avion quitte la porte prêt au décollage et se retrouve dans les airs et jusqu’à ce qu’il atterrisse à destination.

Le syndicat représentant les agents de bord affirme qu’ils travaillent l’équivalent de presqu’une semaine par mois sans salaire.

« Donc lorsque nous nous présentons au travail, disons que 8 h 00 est l’heure à laquelle je dois me présenter au travail – je fais un exposé avant le vol. Je fais tous mes contrôles de sécurité, le service, je ne suis pas payée pour ça. Lorsque nous avons atterri et que les passagers débarquent de l’avion, nous ne sommes pas payés pour ça non plus. S’il y a un problème médical et que nous devons rester à bord pour aider, nous ne sommes pas payés non plus », d’expliquer Rena Kisfalvi, une agente de bord et présidente de la section locale 4055 du SCFP.

« Ils doivent suivre une formation [annuelle] en tant que professionnels de la sécurité – ce qui est une bonne chose. Mais, pour presque les trois quarts d’entre eux, cette formation obligatoire est impayée », d’ajouter Fred Hahn, président du SCFP-Ontario.

Mme Kisfalvi affirme que les agents de bord font également bien plus que de simplement servir de la nourriture et des breuvages aux clients pendant un vol.

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