TORONTO (ONTARIO) – Le ministre ontarien du Travail se doit d’intervenir, maintenant que la CSPAAT a indiqué clairement qu’elle avait l’intention de continuer de ne pas reconnaître le stress chronique relié au travail comme un problème donnant droit à des prestations. C’est le point qu’a exprimé le président du SCFP‑Ontario, Fred Hahn, après avoir pris connaissance du plan de la CSPAAT aujourd’hui.

Vendredi dernier, juste avant le weekend de l’Action de grâce, la CSPAAT publiait sa nouvelle politique sur le stress chronique. On y apprend que le travailleur chez qui on confirme que l’emploi contribue de manière importante au stress chronique n’a pas des droits à des prestations si son emploi n’est pas le facteur principal de son stress.

« Le stress chronique relié au travail existe vraiment, et il est en hausse, souligne M. Hahn. Les travailleurs ont besoin de savoir qu’ils sont protégés. La CSPAAT refuse d’assumer ses responsabilités envers les travailleurs. C’est inacceptable. »

« Alors qu’on demande à toute la population de cesser de fermer les yeux sur les problèmes de santé mentale dont souffrent plusieurs citoyens, la CSPAAT choisit de perpétuer ce déni, ajoute-t-il. C’est stupéfiant et très décevant. »

Le SCFP-Ontario et son Comité de défense des travailleurs blessés joignent leur voix à celles de la Fédération du travail de l’Ontario et des organismes des travailleurs blessés de la province pour réclamer que la CSPAAT corrige sa nouvelle politique.

« Nous exhortons le ministre Flynn à ordonner à la CSPAAT de respecter l’approche communément acceptée qui consiste à accorder des prestations au travailleur quand l’expérience de travail constitue un facteur aggravant important au stress chronique de celui-ci, explique Mike Bruck, président du Comité de défense des travailleurs blessés du SCFP-Ontario. C’est ce que la CSPAAT nous avait fait croire qu’elle ferait et c’est ce dont les travailleurs ont désespérément besoin. »

« La politique actuelle est tout simplement insatisfaisante pour les travailleurs ontariens en 2017, ajoute M. Hahn. Le ministre du Travail est l’ultime responsable de la CSPAAT ; nous nous attendons à ce qu’il lui fasse entendre raison. J’espère sincèrement que M. Flynn est aussi déçu que nous et qu’il fera comprendre clairement à la CSPAAT que sa politique doit être corrigée dans les plus brefs délais. »

« Les politiques de ce genre sont conçues par les hauts dirigeants de la CSPAAT, des gens qui ne travaillent jamais directement sur les dossiers des travailleurs blessés, souligne M. Hahn. Les agents en première ligne, eux, doivent refuser des prestations à des travailleurs blessés, une expérience horrible qui génère du stress. »

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Sarah Jordison, Service des communications du SCFP, au 416-578-5638

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