OSHAWA (ONTARIO)Les personnes âgées d’Oshawa en soins de longue durée ont besoin de l’aide de leur communauté pour convaincre le gouvernement ontarien d’accroître leur niveau de soins et d’adopter une norme minimale de soins quotidiens, selon Candace Rennick. Mme Rennick a déjà travaillé en soins de longue durée; elle est l’actuelle secrétaire-trésorière de la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP‑Ontario).

C’est pourquoi le SCFP‑Ontario organise, avec l’aide du groupe « We are Oshawa », un rassemblement communautaire ce samedi 27 mai 2017, de 11 h à 13 h. « Nous, gens d’Oshawa, pouvons tous faire la différence dans la vie de personnes âgées vulnérables, explique Mme Rennick. Il suffit de venir soutenir l’idée d’une norme minimale de soins aux pensionnaires. »

Mme Rennick encourage donc les citoyens d’Oshawa‑Durham qui ont des parents âgés, les proches déjà placées en soins de longue durée et tous les autres qui se soucient de l’état du système de santé à se rendre, ce samedi, à la bibliothèque Northview (Salle Nonquon), au 250 de la rue Beatrice à Oshawa, pour en apprendre plus le sous-financement des soins aux pensionnaires en Ontario, comparativement à ce qui fait dans les autres provinces, et de ce qu’on peut faire pour changer cette situation. « Nous demandons à toutes les personnes qui souhaitent que les choses s’améliorent de venir participer à cette journée communautaire, ce samedi. »

On relève un manque de personnel dans les autres provinces, mais l’Ontario est celle qui prodigue le moins de soins au Canada. Aucune autre province ne rapporte si peu de soignants en soins de longue durée par pensionnaire (ou par lit). Les statistiques sur la santé montrent que les pensionnaires en soins de longue durée sont plus malades que jamais, que leurs maladies sont plus graves et qu’ils ont besoin de beaucoup plus de soins. Le pourcentage de pensionnaires souffrant d’une maladie du cœur augmente de 4,5 pour cent par année; celui des pensionnaires souffrant d’insuffisance rénale augmente de 3,7 pour cent par année. Le taux de pensionnaires cumulant six diagnostics formels ou plus grimpe de 4,8 pour cent par année. Or, dans son budget de 2017, le provincial augmente le financement des soins de longue durée de 2 pour cent seulement.

Des milliers d’Ontariens ont signé des pétitions, fait du porte-à-porte et pris contact avec leur député pour réclamer l’adoption du projet de loi 33, la Loi sur le temps alloué aux soins. « Cette fois, précise Mme Rennick, nous demandons à tous les députés de la région de faire comme la députée Jennifer French et d’appuyer clairement ce projet de loi qui transformera la qualité de vie des pensionnaires en soins de longue durée. »

L’activité de samedi sera familiale, avec barbecue communautaire, jeux pour les enfants et prix de présence. « Bienvenue à tous », invite Mme Rennick.

Pour en savoir plus sur la campagne Le temps pour soigner du SCFP-Ontario, consultez le www.letempspoursoigner.ca.

 

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Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300