TORONTO (ONTARIO) – Le plus important syndicat de la santé de l’Ontario – la Division de l’Ontario du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) – fait preuve d’un optimisme prudent à la suite d’une annonce du gouvernement provincial, aujourd’hui, de promesse d’argent pour permettre aux foyers de soins de longue durée d’embaucher du personnel additionnel dès maintenant et d’une norme de quatre de soins dans une nouvelle Loi sur les foyers de soins de longue durée modifiée.

« Bien que tout soit dans les détails », de dire Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario, « nous sommes encouragés d’apprendre que ce gouvernement prend enfin les mesures nécessaires pour consacrer par une loi l’engagement de quatre heures de soins pratiques. C’est une étape importante et attendue depuis longtemps, mais, en soi, elle n’atteindra pas nos objectifs sans un plan pour régler le problème de la conservation et du recrutement du personnel de première ligne. »

D’après ce que le SCFP a appris, la nouvelle loi s’appliquera éventuellement pleinement à une norme de quatre heures et les soins offerts au chevet des résidents par les préposés aux services de soutien à la personne, les infirmiers auxiliaires autorisés et les infirmiers autorisés signifieront des soins supérieurs et de meilleure qualité pour nos citoyens les plus vulnérables. Le ministère des Soins de longue durée assure que les heures de travail réelles du personnel de première ligne leur serviront de mécanisme de financement. C’est une composante importante pour corriger les soins de longue durée.

Mme Rennick demande à nouveau un plan détaillé pour l’ensemble du secteur qui améliorera les salaires et les conditions de travail du personnel des soins de longue durée afin que ces personnes restent dans le secteur et que de nouveaux travailleurs acceptent de travailler dans les soins de longue durée. Bien que la pandémie ait mis en évidence la crise du manque de personnel pour tout le monde, les foyers de soins de longue durée sont incapables de conserver la main-d’œuvre existante ou d’attirer une nouvelle main-d’œuvre depuis un certain temps maintenant. « Nous perdons des travailleurs dans le secteur plus rapidement que nous pouvons les former et les recruter, et nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs de mettre en œuvre une norme de quatre heures sans une stratégie solide dont le but est de faire des soins de longue durée un secteur où les gens veulent travailler. »

Selon Candace Rennick, le SCFP examinera très attentivement le libellé de la nouvelle loi pour s’assurer qu’elle rend vraiment obligatoire la norme de soins de quatre heures que nous préconisons depuis tant d’années.

« La qualité des soins qui accorde de la dignité aux résidents aux cours des dernières années de leur vie est un objectif commun, mais il doit y avoir une volonté politique pour que cela se fasse. Les conditions sont les conditions de soins, et si nous voulons améliorer la qualité de vie au chevet des résidents, nous devons également prendre des mesures concrètes et immédiates pour améliorer les conditions des personnes qui offrent ces soins avec des emplois à temps plein, de meilleurs salaires et des charges de travail raisonnables », d’affirmer Mme Rennick.

 

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