TORONTO (ONTARIO) – Publiquement, l’Hôpital St. Michael’s (St. Mike’s) affirme qu’il apprécie et respecte les membres de son personnel. Mais entre les murs de l’hôpital, ce n’est pas ce qui se passe. Des membres du personnel de longue date sont congédiés sans motif valable ou se font offrir un emploi dans un autre secteur de l’hôpital. Un aumônier à l’emploi de l’hôpital depuis 20 ans et quatre membres du personnel de bureau ont été congédiés récemment. Les membres du personnel de bureau subissent des pressions pour faire des quarts de travail extrêmement longs et ce jusqu’à dix jours de suite. L’Hôpital a tenu ce que des personnes au sein de l’hôpital appellent des « réunions à auditoire contraint » où des représentants de l’employeur fournissent des renseignements erronés au sujet des syndicats.

Tout ceci se produit alors qu’il y a une restructuration à l’Hôpital St. Michael’s à la suite d’une fusion avec les deux autres hôpitaux catholiques de Toronto, soit le Centre de santé St. Joseph’s et les Soins de santé Providence. Au beau milieu de cette fusion des hôpitaux, 700 membres du personnel non syndiqués, principalement des femmes, sont confrontés à une bataille extrêmement difficile pour conserver leurs emplois tout en subissant des pressions de la part de l’employeur visant à les dissuader de se syndiquer.

Un rassemblement aura lieu ce (mardi) après-midi, à 16 h 00, à l’intersection des rues Queen et Bond afin de les soutenir. Les membres du personnel du secteur hospitalier de la région, qui sont déjà membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), seront présents, tout comme le président du SCFP-Ontario Fred Hahn et le président du CSHO/SCFP Michael Hurley.

« Les membres du personnel de bureau du St. Mike’s ont leur travail à cœur. Ils devraient être traités avec le même respect et la même compassion dont ils font preuve à l’égard de la population dans le cadre de leur travail. Les pratiques qui consistent à accompagner des employés de longue date jusqu’à la porte sans avertissement en raison d’une ‘restructuration’ si pratique ou de contraindre les employés à endurer des horaires de travail à la soviétique sont tout simplement inacceptables », de dire Michael Hurley.

M. Hurley affirme que l’Hôpital St. Michael’s devrait plutôt avoir une vision à long terme, mettre fin aux congédiements du personnel et permettre au processus de relations de travail, maintenant en cours à la suite de la fusion des trois hôpitaux, de se poursuivre sans encombre.

« Il y a des procédures judiciaires en place pour trancher la question de la syndicalisation et qui, en bout de ligne, offriront à ces employés le droit de recevoir un avis de licenciement, des protections relatives aux horaires et d’autres avantages. Plutôt que d’agir de façon dictatoriale, le St. Mike’s devrait faire marche arrière et laisser aller les procédures judiciaires », de dire Michael Hurley.

Le SCFP représente plus de 40 000 employés du secteur hospitalier de partout en Ontario, dont des infirmiers, des préposés aux services de soutien à la personne et du personnel administratif et de bureau, ainsi que des travailleurs des deux autres hôpitaux de Toronto qui ont été fusionnés avec l’Hôpital St. Michael’s.

-30-

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario, au 416-884-0770

Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416-559-9300

SEPB491/EW