Cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation a été une journée forte en émotions et importante, alors que de nombreuses personnes, d’un bout à l’autre du pays, ont réfléchi aux horreurs du système des pensionnats autochtones, reconnaissant le colonialisme permanent de ces terres et renouvelant l’engagement à favoriser une réconciliation réelle et durable.

Cependant, soulignant l’urgence de ce travail, les 280 000 membres du SCFP-Ontario sont attristés d’apprendre que la journée a été marquée et entachée par des actes de violence et de misogynie. Après un événement marquant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation organisé par le Congrès du travail du Canada, Gloria Lepine et sa sœur, Linda Wilson, ont été agressées verbalement, et Linda a été agressée physiquement.

Ce sont des actes épouvantables commis par des étrangers tellement investis dans le colonialisme de peuplement qu’ils s’en sont pris violemment à une personne comme Gloria Lepine, qui, en tant que vice-présidente du Congrès représentant les travailleurs autochtones, a abordé et étoffé sans relâche la crise des femmes autochtones disparues et assassinées – et qui a parlé si clairement de la réconciliation et de la justice.

Cette violence démontre la violence dont sont victimes les Autochtones, même un jour comme le 30 septembre. Cela démontre la violence dont les femmes sont victimes. Et cela démontre la violence à laquelle d’ardents et grands défenseurs sont confrontés.

Aujourd’hui et toujours, nous répondons à l’appel du Congrès de ne pas détourner le regard et de toujours nous exprimer dans des moments comme celui-là. Au nom des 280 000 membres du SCFP-Ontario, nous transmettons notre message de solidarité en reconnaissant que, bien que ce travail ne fasse que commencer à de nombreux égards, nous nous engageons à le faire avec espoir, courage et amour.