Toronto – 13 mars 2020 : Les Ontariens savent qu’ils peuvent compter sur le dévouement des travailleurs de la santé de fournir les soins les meilleurs et les plus sécuritaires possible dans des conditions difficiles, y compris dans le cadre de la pandémie de COVID-19. C’est pourquoi les infirmières et les autres travailleurs de la santé de première ligne demandent au gouvernement de l’Ontario de veiller à la sécurité du personnel et des patients pendant cette crise. C’est ce qu’affirment les syndicats qui représentent plus de 250 000 travailleurs du secteur ontarien de la santé.

Les soins aux patients sont la priorité, mais les syndicats soulignent que les employés ne peuvent prodiguer des soins de qualité qu’en restant eux-mêmes en santé. Les syndiqués de première ligne rapportent à leur syndicat que les équipements de protection individuelle ne sont pas faciles à obtenir dans certains lieux de travail. Il est impératif que le personnel de première ligne ait pleinement confiance en sa propre sécurité et qu’il ait accès à un équipement de protection complet afin de faire le meilleur pour les patients.

Depuis que l’épidémie de COVID-19 a atteint l’Ontario, l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario (AIIO), le Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO) du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Service Employees International Union (SEIU) et le Syndicat des employées et employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) exhortent le gouvernement et les milieux de travail de la santé à respecter toutes les précautions, ainsi qu’à mettre en œuvre des protocoles pour l’équipement de protection individuelle des infirmières et des travailleurs de la santé. Le personnel doit être pleinement formé, équipé et soutenu.

Suite à la fuite d’un document montrant que le gouvernement édulcore les directives concernant le niveau approprié d’équipement de protection individuelle pour les travailleurs de la santé de première ligne, les dirigeants syndicaux ont publié hier une déclaration commune. Les syndicats se disent profondément préoccupés par ces directives laxistes, ainsi que par la rareté et l’adéquation des équipements de protection individuelle (EPI) en cette période de pandémie.

De nombreux membres du personnel ontarien de la santé ont vécu le SRAS. Ils ont appris de nombreuses leçons sur le contrôle des infections et les pratiques recommandées. Ils ont aussi des solutions à proposer, et ils souhaitent collaboration et franchise de la part de leur gouvernement en cette période difficile, affirment les syndicats.

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Sheree Bond, AIIO, au 416 986-8240 (cellulaire) ou à [email protected]

Warren (Smokey) Thomas, SEFPO, au 613 329-1931 (cellulaire)

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Citations des quatre dirigeants des syndicats des soins de santé

« Comme nous l’avons trop bien appris au cours de l’épidémie du SRAS, sans preuve scientifique claire au sujet de la transmission, toutes les précautions doivent être prises afin de protéger tous les infirmiers et travailleurs de la santé de première ligne », de dire la présidente de l’AIIO, Vicki McKenna, une infirmière autorisée. « Lorsque la science est contradictoire quant à la transmission de ce virus, qu’elle rejette nos préoccupations et que cela risque de répéter ce qui s’est produit lors de l’épidémie du SRAS – une plus grande propagation et le décès de deux infirmières autorisées – nous ne pouvons tout simplement pas laisser l’histoire se répéter. »

Michael Hurley, président du CSHO-SCFP, exhorte la Province à appliquer le principe de précaution et à traiter la « COVID-19 comme si la transmission est aérogène, une position soutenue par de nombreuses organisations médicales et de lutte contre les maladies infectieuses crédibles et respectées. Nous devons également voir à ce qu’il y ait une réserve suffisante d’équipement de protection individuelle pour le personnel de la santé, allant des infirmiers au chevet des patients en passant par le personnel d’entretien qui lutte contre l’infection. Nos membres de première ligne nous disent que l’équipement de protection individuelle est difficile à obtenir dans certains lieux de travail. Alors que cette crise s’aggrave, il sera essentiel pour la sécurité des personnes qui reçoivent des soins que les membres du personnel de santé ne tombent pas malades eux-mêmes. »

Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, affirme que les travailleurs de la santé de première ligne doivent être soutenus.

« Le gouvernement doit fournir les outils et les ressources nécessaires pour permettre aux travailleurs de la santé de première ligne de protéger et de soigner les Ontariens au cours de la crise de la COVID-19. Je demande au gouvernement de Doug Ford de voir à ce que ces outils soient disponibles immédiatement. »

« Alors que le nombre de cas de COVID-19 continue d’augmenter, il est temps pour le gouvernement de l’Ontario de cesser de faire des recommandations et de plutôt travailler avec nous pour créer des directives claires et obligatoires pour tous les prestataires de soins de santé », de dire la présidente de l’UIES soins de santé, Sharleen Stewart. « Sans cette cohérence indispensable, les travailleurs de la santé de première ligne, leurs familles et les personnes dont ils prennent soin continueront à mettre leur vie en péril. »

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