TORONTO (ONTARIO) – Il est profondément injuste envers les employées dévouées d’hôpitaux majoritairement de sexe féminin qui, sans masques de protection, de masques faciaux et d’autres équipements de protection, qui courent déjà un risque accru d’infection à la COVID-19, que le gouvernement de l’Ontario s’accorde à lui-même de vastes pouvoirs en leur retirant leurs droits en milieu de travail, selon Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario.

Cette fin de semaine, le gouvernement de l’Ontario a annoncé qu’il utiliserait ses pouvoirs d’urgence pour déroger aux contrats des employés d’hôpitaux. En vertu des lois du travail de l’Ontario, les droits des employés d’hôpitaux de refuser un travail dangereux sont très limités. Ils n’ont pas le droit légal de grève contrairement aux autres travailleurs.

« Pourquoi les employées des hôpitaux, à prédominance féminine, qui prennent les devants pour offrir des soins de qualité avec des ressources limitées et dont certaines sont déjà atteintes de la maladie COVID-19, sont-elles si mal traitées par ce gouvernement? », se demande Michael Hurley. « D’abord, le gouvernement de l’Ontario n’a pas commandé suffisamment de masques, de masques faciaux et de gants, ensuite il a réduit sa norme de protection des employés de la santé pour justifier sa pénurie d’approvisionnement, et enfin il s’est accordé de vastes pouvoirs pour éliminer de nombreux droits des employés en milieu de travail sans un mot de consultation. »

Michael Hurley rappelle au gouvernement que malgré les circonstances extraordinaires en Ontario et partout dans le monde, il n’a pas été difficile de transférer des employés des cliniques fermées et des centres de chirurgie ambulatoire aux centres de dépistage et à d’autres services.

« Nous pourrions certainement aider à surmonter de tels problèmes. Les employés d’hôpitaux sont présents et continueront d’aider les Ontariens alors que la pandémie continue de s’intensifier. La population peut compter sur nous », a-t-il dit. « Mais si nos membres sont prêts à se sacrifier pour offrir des soins de grande qualité, ils méritent d’être consultés sur les changements nécessaires au travail pour répondre aux situations d’urgence, et cela n’a pas été fait. Cet ordre du gouvernement est inutile, irrespectueux et coercitif. »

Michael Hurley exhorte le gouvernement à utiliser ses pouvoirs d’urgence pour ordonner aux entreprises ontariennes de produire des masques et des respirateurs, qui sont en pénurie. Ces deux équipements seront nécessaires pour protéger les employés de la santé contre les infections et les patients les plus malades atteints de la COVID-19.

« Nos membres veulent se concentrer sur les soins, et ne veulent pas être distraits. Nous demandons au gouvernement de veiller à laisser cet ordre expirer comme prévu. Une prolongation serait très problématique. »

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
Michael Hurley, président du CSHO-SCFP, au 416 884-0770
Stella Yeadon, Service des communications du SCFP, au 416 559-9300 ou à [email protected]

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